Pasteur David Jang – La vie de la Nouvelle Israël


1. Le parcours de la “Nouvelle Israël” en Christ

Le passage de Romains 12, versets 1 à 13, présente l’enseignement concret de l’apôtre Paul sur la manière dont nous, en tant que personnes sauvées, devons mener notre vie. Dans les chapitres 1 à 8 de l’Épître aux Romains, Paul a enseigné le profond mystère du salut. Puis, dans les chapitres 9 à 11, il a expliqué la signification historique d’Israël et de la Nouvelle Israël. À travers ce cheminement, nous comprenons qu’au sein de l’histoire du salut de Dieu, il existe une « histoire centrale » (主流史) et une « histoire périphérique » (周邊史), et que cette histoire centrale se déploie au travers du peuple élu de Dieu. Dans ce contexte, nous voyons à quel point il est crucial de saisir ce qu’est la “Nouvelle Israël” (New Israel) et comment nous pouvons renaître en tant que Nouvelle Israël en Christ. S’appuyant sur la sotériologie (théologie du salut) et l’histoire théologique exposées dans l’Épître aux Romains, le pasteur David Jang souligne la nouvelle vie qui commence après le salut et montre de quelle manière il faut vivre en tant que disciple de Jésus-Christ.

La Nouvelle Israël dont Paul parle peut être appliquée à notre propre histoire. Dans l’Ancien Testament, il y avait l’“Ancienne Israël” (Old Israel), peuple choisi. Avec l’avènement du Nouveau Testament, une Nouvelle Israël est apparue, incluant désormais les païens qui reconnaissent Jésus-Christ comme leur Sauveur. Dans les chapitres 9 à 11 de l’Épître aux Romains, Paul explique comment cette Nouvelle Israël s’est formée et comment le plan du salut de Dieu s’est étendu. L’Ancienne Israël, désobéissante, est comparée à des branches retranchées, tandis que les païens ont été greffés pour combler l’espace laissé vide. C’est ainsi que l’Église a vu le jour. De ce fait, nous qui croyons en Jésus aujourd’hui appartenons à la “Nouvelle Israël” et sommes appelés à former l’histoire centrale au sein du plan divin. Nous sommes ce que l’on nomme cette “minorité créative” (creative minority).

Pour comprendre plus précisément cette notion, il est utile d’examiner l’épisode de Genèse 6 concernant les “fils de Dieu” et les “filles des hommes”. Les “fils de Dieu” y désignent ceux que Dieu a choisis et mis à part. Toutefois, ils se sont mariés avec les “filles des hommes” et se sont mêlés au monde, ce qui a abouti au jugement sous les eaux du déluge à l’époque de Noé. Jésus a déclaré : « Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même aux jours du Fils de l’homme » (Lc 17:26). Il nous prévient ainsi qu’un jugement peut s’abattre si le peuple élu de Dieu s’immerge dans le péché du monde. Le pasteur David Jang insiste à plusieurs reprises sur ce point dans ses prédications : nous ne devons pas nous associer au monde, mais vivre en tant que peuple saint, mis à part dans le Christ. Nous ne devons pas nous conformer à l’esprit de ce siècle, mais être transformés par le renouvellement de l’intelligence (Rm 12:2) pour discerner la volonté de Dieu, bonne, agréable et parfaite.

Au chapitre 8 de l’Épître aux Romains, Paul affirme que « la création attend avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu ». Car c’est lorsque les enfants de Dieu se lèvent, que la Nouvelle Israël surgit, que le Royaume de Dieu s’établit dans ce monde. Le pasteur David Jang relie ce fait à la mission eschatologique de l’Église. Après avoir reçu le salut, il nous est indispensable de saisir la portée de l’eschatologie. Non pas simplement pour deviner les signes de la fin des temps et trembler, mais pour prendre conscience que nous sommes appelés à rendre le “Royaume de Dieu” tangible sur cette terre. Les images de « ceux qui lavent leurs robes » dans Genèse 9 et 49, ainsi que dans Apocalypse 22, symbolisent le fait de “purifier ses actes”. Si nous avons été pardonnés par la croix du Christ, nous devons continuer, dans notre vie de tous les jours, à laver nos vêtements pour qu’ils restent purs. Renoncer aux habitudes pécheresses qui appartiennent au monde et vivre dans la sainteté, voilà la marque de la Nouvelle Israël.

La progression logique de Paul, qui expose la sotériologie (Rm 1-8), puis l’histoire (Rm 9-11) avant de parvenir à la mise en pratique (Rm 12), est très cohérente. Ceux qui sont sauvés et qui comprennent qu’ils sont la Nouvelle Israël dans l’histoire de Dieu se demandent alors : “Comment vivre désormais ?” La réponse est : “Faites de toute votre vie un culte spirituel.” La vie de celui qui est sauvé est en elle-même un culte à Dieu, et ce culte ne se limite pas à la simple célébration dans l’enceinte de l’église, mais s’étend à tous les domaines de l’existence. Le pasteur David Jang martèle ce message dans ses prédications et lors des cultes : “Notre vie doit être un culte.”

Ainsi, Paul nous exhorte : « Offrez votre corps comme un sacrifice vivant, saint et agréable à Dieu » (Rm 12:1). Il s’agit là d’une offrande de soi à Dieu, d’une consécration totale de notre vie. Ce n’est plus vivre pour soi-même, mais se sacrifier pour autrui et le servir. Le monde, en général, place ses intérêts personnels avant tout. Mais nous, appelés à devenir disciples de Jésus, devons choisir d’abord la voie du sacrifice au profit de notre prochain. Voilà la voie de la Nouvelle Israël, la marque distinctive de ceux qui assument leur rôle de minorité créative dans l’histoire, en tant qu’“histoire centrale”.

Paul renchérit en déclarant : « Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin de discerner quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait » (Rm 12:2). “Le siècle présent” se réfère aux valeurs et aux courants qui dominent le monde, régis par la convoitise et l’égoïsme, par le calcul égoïste des avantages et des inconvénients. Le chrétien, lui, ne doit pas se laisser emporter par ces dérives, mais doit constamment renouveler son cœur. Renouveler son cœur, c’est revêtir les sentiments de Jésus-Christ et se soumettre à la volonté de Dieu telle qu’énoncée dans la Parole.

Le pasteur David Jang insiste sur la nécessité d’“un regard clair sur l’histoire” et de “l’appel eschatologique”. Il ne s’agit pas simplement d’un salut individuel, mais de la réunion de ceux qui sont sauvés au sein d’une communauté d’Église ; de comprendre le rôle que cette Église doit jouer dans le monde ; et, plus largement, de discerner la mission à remplir dans le flot global de l’histoire du salut. L’enseignement de Paul sur Israël et la Nouvelle Israël révèle aux chrétiens l’objectif du “choix divin”. Être choisi par Dieu ne devrait jamais conduire à l’orgueil ni à l’arrogance, mais plutôt nous pousser à nous abaisser pour servir et sacrifier davantage.

L’histoire de Jacob dans la Genèse illustre bien ce principe. Quand il se réconcilie avec Ésaü, il se prosterne sept fois devant son frère, ce qui favorise leur paix. Jésus va plus loin en disant : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois » (Mt 18:22). Ce commandement révèle que, dans l’Église comme dans la vie de chacun, et même dans les relations sociales et entre nations, la solution ultime aux conflits est la réconciliation et le pardon. Le pasteur David Jang ne cesse de souligner l’importance de “détruire les murs de séparation” grâce à l’esprit de la croix. Dans Éphésiens 2, verset 16, Paul dit que Jésus a « tué l’inimitié par la croix ». La croix est donc le lieu où s’incarnent le pardon et la réconciliation de Dieu. L’Église doit prolonger cet esprit de la croix, abattre les murs qu’érige le monde et promouvoir la koinonia (κοινωνία).

Le terme grec “koinonia” signifie “communion” ou “fraternité”. Cependant, il ne s’agit pas d’une simple convivialité, mais d’une communion spirituelle qui détruit le mur de la séparation, rendue possible par la croix. Paul a intensément travaillé à la “kerygma” (κήρυγμα), la proclamation de la Parole du salut. Et, à la suite de cette annonce, il a exhorté ceux qui la recevaient à établir une communion réelle, la koinonia. Si nous avons bien assimilé la sotériologie et l’histoire du salut, l’étape suivante est de briser les murs au sein de l’Église pour parvenir à une véritable communion. Quand l’amour fraternel se concrétise à travers cette communion, nous offrons au monde un témoignage authentique de la différence que constitue la Nouvelle Israël.

Mais cela ne s’arrête pas à la koinonia. Une fois la koinonia établie, il faut aller vers la “diakonia” (διακονία). Le terme “diakonia” désigne le “service” ou l’“assistance”. Dans Romains 12, verset 13, Paul conseille de « pourvoir aux besoins des saints et d’exercer l’hospitalité ». Voilà une illustration concrète de la diakonia. L’amour doit trouver une expression concrète dans la satisfaction des besoins d’autrui. L’apôtre Jacques remarque : « Si l’un de vous dit à son frère : “Va en paix, chauffe-toi et rassasie-toi”, sans pourvoir à ses besoins corporels, à quoi cela sert-il ? » (Jc 2:16). L’amour ne peut se limiter aux paroles ; il doit se manifester par des actes.

Le passage de Romains 12, versets 1 à 13, résume le cœur même du “culte pratique” que nous devons rendre. Paul nous met en garde : « Ne vous conformez pas au siècle présent ; renouvelez sans cesse votre intelligence. Formez un seul corps dans le Christ et prenez soin les uns des autres en tant que membres. Enfin, pourvoyez aux besoins des saints. » Le pasteur David Jang exprime cette recommandation à sa manière en incitant concrètement à offrir davantage à ceux qui sont dans le besoin. Par exemple, si l’on a besoin d’un ordinateur portable sur un champ de mission, il ne faut pas se contenter d’en envoyer un seul, mais en offrir autant que possible. C’est ce que Jésus enseigne quand Il dit : « Si quelqu’un te force à faire mille pas, fais-en deux mille avec lui » (Mt 5:41) et « Donne à celui qui te demande, ne te détourne pas de celui qui veut emprunter de toi » (Mt 5:42). Cette mise en pratique montre l’obéissance radicale à la parole du Christ. L’Église, en tant que Nouvelle Israël, doit pourvoir aux besoins de ses membres et former un seul corps pour répandre l’Évangile et l’amour de Dieu dans le monde entier.

Au chapitre 12, l’objectif principal de Paul est de dire que ceux qui sont sauvés, qui connaissent l’histoire de Dieu, doivent désormais prouver leur foi par une “vie pratique”. Le salut n’est pas qu’un savoir doctrinal, il doit se traduire par un changement de vie. Si nous portons en nous l’amour du Christ, nous emprunterons naturellement un chemin contraire au siècle présent, un chemin où nous nous aimons et nous respectons mutuellement, partageant nos biens dans un esprit de sacrifice. C’est ainsi que nous présentons un “culte spirituel”.

Le pasteur David Jang enseigne souvent que le véritable culte englobe la vie tout entière, et non seulement l’office célébré dans l’église. L’Église doit bâtir des relations fraternelles, établir des centres de mission dans différents pays, s’entraider, et partager sans compter pour élargir le Règne de Dieu. Comme dans Ézéchiel 37, où la structure osseuse du corps prend vie quand muscles et chair viennent s’y ajouter, il ne suffit pas que l’Église possède une charpente spirituelle solide. Il faut aussi la “substance” de l’amour et du service. Puisque Dieu nous a déjà accordé Sa grâce pour bâtir l’ossature, il est temps d’y ajouter les muscles et la chair pour en faire une communauté remplie de vie. Voilà en quoi consiste l’esprit de la diakonia et le commandement de Romains 12 – “pourvoyez aux besoins des saints.”

Toute cette instruction s’enracine dans l’amour que Jésus-Christ nous a révélé par sa propre vie. Le Seigneur a demandé à Simon, fils de Jonas : « M’aimes-tu ? », et Il a répondu : « Pais mes brebis » (Jn 21:15-17). Si nous aimons le Seigneur, il nous faut le prouver en “nourrissant les brebis”. Dans l’Église comme dans la communauté, et dans le monde missionnaire, ce “nourrir” englobe tout l’éventail des besoins concrets. C’est précisément la voie que doit emprunter la Nouvelle Israël décrite en Romains 12 et sur laquelle s’appuie l’enseignement pratique du pasteur David Jang.


2. La diakonia du croyant et le culte pratique

Pour vivre en tant que Nouvelle Israël, il faut nécessairement pratiquer la diakonia et un culte concret. Les exhortations de Paul dans Romains 12 expliquent comment rendre un véritable culte à Dieu dans la vie quotidienne. Le pasteur David Jang affirme que cet enseignement de Paul complète la doctrine du salut (Rm 1-8) et la théologie historique d’Israël et de la Nouvelle Israël (Rm 9-11) par la mise en pratique. En effet, aussi vastes que soient nos connaissances doctrinales ou historiques, si l’amour ne se traduit pas dans la vie, ce savoir est vain.

Paul déclare dans Romains 12, verset 1 : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint et agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. » L’expression « Je vous exhorte donc » (ou « Par conséquent ») indique que tout ce qui précède sur le salut et l’histoire d’Israël culmine ici. Comment celui qui est sauvé doit-il vivre ? En s’offrant lui-même comme un sacrifice vivant. Auparavant, on présentait des sacrifices d’animaux pour adorer Dieu, mais désormais, grâce à la croix de Jésus-Christ, les croyants doivent s’offrir eux-mêmes tout entiers. Et parce que c’est un sacrifice vivant et permanent, c’est un “culte spirituel”.

Pour que la vie soit un culte, il faut d’abord veiller à ne pas se conformer aux valeurs du monde, mais plutôt à renouveler son intelligence chaque jour (Rm 12:2). Le monde est dominé par la quête personnelle du bien-être et l’égoïsme, alors que les enfants de Dieu doivent privilégier le sacrifice de soi et l’amour du prochain. Voilà pourquoi Paul explique comment ceux qui ont reçu divers dons spirituels doivent les mettre au service des autres, en tant que membres du même corps (Rm 12:3-8). Et il conclut en insistant : « Pourvoyez aux besoins des saints et exercez l’hospitalité » (Rm 12:13). “Pourvoir aux besoins des saints” ne se limite pas aux aides financières ou matérielles : cela englobe aussi le réconfort, l’empathie, l’accompagnement spirituel, et bien d’autres formes de soutien.

Le pasteur David Jang définit Romains 12, verset 13, comme l’essence de la diakonia et l’une des missions les plus importantes pour l’Église. Celle-ci doit annoncer la Parole, la “kerygma”, puis cultiver la joie de la communion fraternelle, la koinonia. Cependant, il ne faut pas s’arrêter là : l’amour de Christ doit déborder pour se concrétiser en assistance et en service à autrui, ce qui est la diakonia. Quand cette diakonia s’exerce pleinement, la communauté ecclésiale ressemble à ce que décrit Ézéchiel 37 : des os animés, enveloppés de chair et de muscles, se levant en une puissante armée.

Concrètement, comment « pourvoir aux besoins des saints » ? Le pasteur David Jang donne de nombreux exemples : si un champ de mission à l’étranger a besoin d’ordinateurs, de véhicules ou de matériel médical, il faut répondre généreusement à ces demandes. C’est mettre en pratique Matthieu 5, versets 41-42, lorsque Jésus enseigne : « Si quelqu’un te force à faire mille pas, fais-en deux mille avec lui ; donne à celui qui te demande, ne te détourne pas de celui qui veut emprunter de toi. » L’attitude de disciple consiste à en faire plus que ce qui est demandé. Cet amour se concrétise non par de simples déclarations de type “Je t’aime”, mais par des gestes réels qui satisfont les besoins.

Cette attitude ne se limite pas aux actions individuelles ou communautaires locales. Elle doit s’étendre à une “vision missionnaire mondiale”, avec une collaboration en réseau. Le pasteur David Jang évoque souvent le concept de G20, où les Églises établies dans différents pays coopèrent, s’entraident et œuvrent à la fondation d’autres Églises au-delà des frontières. Certaines Églises abondent en ressources matérielles mais manquent de ressources spirituelles, tandis que d’autres disposent de nombreux ouvriers mais manquent de moyens financiers. Si l’Église forme un seul corps, elle peut combler ces lacunes, permettant à l’Évangile de se répandre avec une grande puissance à travers le monde. Voilà une diakonia élargie, qui répond concrètement aux besoins des saints à une échelle internationale.

Dans Romains 12, versets 9 et suivants, on lit : « Que l’amour soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur ; attachez-vous fortement au bien. Par amour fraternel, soyez pleins d’affection les uns pour les autres, rivalisez d’estime réciproque. Ayez du zèle, et non de la paresse. Soyez fervents d’esprit, servez le Seigneur. Réjouissez-vous en espérance, soyez patients dans la tribulation, persévérez dans la prière, pourvoyez aux besoins des saints, exercez l’hospitalité. » Toutes ces exhortations relèvent de la pratique. Aimer, mais comment ? En honorant l’autre, en servant le Seigneur avec ardeur, en endurant l’épreuve avec patience, en priant sans cesse, et finalement, en apportant une aide concrète. Si quelqu’un exprime un besoin, nous devons non seulement y répondre, mais aussi discerner les besoins qu’il n’oserait pas formuler.

Lorsque l’Église pratique ainsi la diakonia, le monde, en observant l’Église, découvre le visage de Jésus-Christ. Dans l’Église primitive, les incroyants s’exclamaient : « Voyez comme ils s’aiment ! » De même aujourd’hui, dans une société en quête de sens, la mise en pratique des exhortations de Romains 12 révélera aux yeux de tous un amour authentique et altruiste. C’est ainsi que l’Église accomplit son rôle de sel et de lumière et qu’elle propage efficacement l’Évangile.

Cependant, cette mise en pratique n’a rien d’aisé. Par nature, l’homme est centré sur lui-même et continue d’être vulnérable à l’influence du siècle présent. C’est pourquoi Paul exhorte : « Ne vous conformez pas au siècle présent. » De plus, pour qu’une véritable diakonia voie le jour, l’Église doit d’abord s’employer à “détruire les murs” qui se dressent en son sein. Dans l’Épître aux Éphésiens, Paul décrit la croix comme la puissance qui a abattu « l’inimitié ». Ainsi, les préjugés, les discriminations, les conflits internes, les malentendus, tout doit être absorbé par l’esprit de la croix. C’est la condition nécessaire à la koinonia, et sans cette koinonia, la diakonia ne peut vraiment s’épanouir.

Le pasteur David Jang souligne souvent que la lecture de la Bible doit susciter, à certains moments, une certaine “crainte” devant l’exigence divine. Par exemple, lorsque nous lisons le passage où Jacob se prosterne sept fois devant Ésaü (Gn 33:3), nous nous demandons : “Suis-je capable d’un geste de réconciliation aussi sincère ?” De même, lorsque Jésus dit “Pardonne jusqu’à soixante-dix fois sept fois” (Mt 18:22), nous ressentons un frisson face à un pardon qui dépasse nos limites humaines. Or, cette crainte ne vise pas à nous plonger dans le désespoir, mais à nous stimuler à progresser, par la grâce du Saint-Esprit, vers ce niveau d’amour. Si l’Église vivait une réconciliation et un pardon répétés soixante-dix fois sept, elle manifesterait un amour introuvable ailleurs dans le monde.

Voilà ce qu’est la vie de la “Nouvelle Israël”. Si l’Ancienne Israël a chuté pour ne pas avoir gardé la Loi, la Nouvelle Israël, guidée par la croix du Christ, se repent chaque jour et s’humilie pour servir ses frères. Dans Romains 12 et dans d’autres épîtres (1 Corinthiens, Éphésiens, Galates), Paul ne cesse de répéter : « Servez-vous les uns les autres par amour. » C’est sur ce “service d’amour” que se distingue l’Église par rapport au monde, et c’est là que la diakonia atteint sa plénitude.

De plus, la diakonia est étroitement liée à l’annonce de l’Évangile. Une aide purement humanitaire ou philanthropique a ses limites. Il faut y ajouter le nom de Jésus-Christ. Dans son ministère missionnaire, Paul a lui-même secouru les Églises, collecté des offrandes pour l’Église de Jérusalem, et favorisé l’unité entre Juifs et païens. Voilà un modèle de diakonia. Il ne suffit pas d’agir avec générosité et chaleur humaine ; il faut que l’amour et le message de Jésus-Christ s’y manifestent clairement, afin que ceux qui en bénéficient réalisent : « Voilà l’amour du Christ. »

Le culte pratique de la diakonia commence à l’intérieur de la communauté ecclésiale. Les croyants doivent tout d’abord apprendre à identifier et combler les besoins mutuels. Alors seulement, l’amour peut rayonner hors de l’Église, dans la société, à travers diverses actions de solidarité et de partage. Le pasteur David Jang souligne que si l’Église néglige la prise en charge de ses membres, même les opérations missionnaires ou caritatives les plus brillantes vers l’extérieur manqueront de crédibilité. « Pourvoir aux besoins des saints » inclut l’idée qu’il faut commencer par regarder autour de soi, dans la propre communauté, pour veiller aux besoins concrets des frères et sœurs. Lorsque l’amour abonde dans la communauté, il se diffuse naturellement vers l’extérieur, devenant ainsi “la lumière du monde”.

Le commandement de Romains 12 – « Pourvoyez aux besoins des saints, exercez l’hospitalité » – est d’une importance capitale pour l’Église d’aujourd’hui, et chaque croyant doit se demander si son “culte” est véritable. Le culte ne se réduit pas à une heure passée dans le temple. Après avoir reçu la grâce et la Parole durant le culte, nous devons agir concrètement pour aider le prochain, les communautés de mission ou les frères et sœurs à l’étranger. Selon Paul, la formule “La vie est un culte” prend toute sa réalité lorsque cette diakonia est mise en œuvre.

Le pasteur David Jang répète souvent : « Si nous aimons le Christ, mettons en pratique la parole : “Pais mes brebis.” » Nourrir ne signifie pas seulement donner de la nourriture ; c’est aussi fournir la Parole de Dieu pour soutenir spirituellement, apporter les ressources matérielles nécessaires et encourager ceux qui sont dans la détresse. Dans cette optique, chaque membre de l’Église doit mobiliser les dons qu’il a reçus pour contribuer à l’œuvre de service. Certains excellent dans l’enseignement, d’autres dans la consolation ; certains possèdent la capacité financière de partager, d’autres ont des talents administratifs qui rendent l’organisation plus efficace. Lorsque tous ces dons se fédèrent, l’Église agit avec une force considérable.

Ainsi, la diakonia est comme la musculature dans un corps. Sans muscles, le squelette ne peut pas bouger ni exercer la moindre force. De même, la communauté de l’Église, sans amour concret et sans service, demeure inerte, telle “des os desséchés”. La « grande armée » prophétisée dans Ézéchiel 37 correspond à une Église où l’Esprit Saint insuffle la vie et où des tendons et de la chair recouvrent la charpente. Si nous possédons déjà la structure solide de la foi en Jésus-Christ, il nous faut ajouter ces muscles et cette chair que sont le service et l’amour. Sans cela, nous restons des “os secs”.

En mettant en pratique l’enseignement de Romains 12, nous découvrons le véritable “discipolat” voulu par Jésus. Il nous a dit : « Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés » (Jn 13:34), et encore : « Je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait » (Jn 13:15). Le Christ a lavé les pieds de ses disciples, Il a nourri la foule affamée lors du miracle des cinq pains et deux poissons, et Il s’est attablé avec des pécheurs. Toutes ces scènes illustrent la diakonia. Lorsque l’Église reflète cet amour, le monde entrevoit, à travers elle, le Royaume de Dieu et est exposé à l’Évangile.

N’oublions pas que la diakonia ne se réduit pas à un simple geste humanitaire. C’est l’extension de notre “culte spirituel” et l’aboutissement concret du sacrifice que nous offrons à Dieu. Le pasteur David Jang rappelle que l’exhortation de Paul : « Offrez vos corps comme un sacrifice vivant, saint et agréable à Dieu » (Rm 12:1) s’accomplit vraiment lorsque nous nous investissons corps et âme dans cette offrande. Le culte ne se limite pas à de beaux cantiques et un excellent sermon. Il devient un culte “vivant” lorsque, dès la fin du rassemblement, nous nous empressons de pourvoir aux besoins des saints. C’est alors que Dieu agrée ce “culte spirituel.”

Ainsi, Romains 12, versets 1 à 13, décrit la “vie nouvelle en Christ” : s’offrir soi-même en sacrifice vivant, résister aux mentalités du siècle, s’accueillir les uns les autres selon les divers dons, briser les murs par la croix, et manifester un amour tangible à travers la diakonia. Par ce processus, l’Église grandit, et le monde voit en elle l’amour de Jésus-Christ. En arrière-plan se déploie l’“histoire du salut”, souvent mise en avant par le pasteur David Jang : l’histoire totale où Dieu sauve l’humanité du péché, où Il conduit toute chose vers l’accomplissement eschatologique, au centre de laquelle se trouvent la croix, la résurrection du Christ, l’action du Saint-Esprit et l’Église.

Notre mission est en définitive assez simple : « Recevoir la Parole (kerygma), vivre la communion (koinonia) et exercer le service (diakonia). » Ce faisant, nous prouvons que nous sommes des disciples de Jésus et que nous vivons en tant que “Nouvelle Israël,” donnant toute la gloire à Dieu. Romains 12 nous propose un véritable guide pratique sur ce chemin. Si nous sommes sauvés, nous devons nous examiner à la lumière de ce texte : “Est-ce que j’offre vraiment un culte à Dieu par ma vie ? Suis-je en train de pourvoir aux besoins des saints et de pratiquer l’hospitalité ?” L’enseignement du pasteur David Jang nous rappelle ces questions et nous pousse à passer à l’acte.

C’est pourquoi, que ce soit au niveau individuel ou communautaire, nous devons ancrer cette Parole dans notre cœur et la mettre en pratique immédiatement. Si quelqu’un demande de l’aide, ne restons pas à nous demander “Puis-je donner un peu ?”, interrogeons-nous plutôt : “Ne pourrais-je pas donner davantage, avec plus de largesse ?” Voilà l’amour que Jésus nous a montré, et c’est aussi l’esprit de Romains 12. Quand un groupe de croyants adopte un tel style de vie, on pourra reconnaître au premier coup d’œil : “Vraiment, ces gens-là sont des disciples du Christ.” C’est la vie qui suit le salut, la mission de la Nouvelle Israël, et la conclusion pratique de l’Évangile que le pasteur David Jang continue inlassablement de proclamer.

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Pastor David Jang – The Life of the New Israel


1. The Journey of Being Reborn as the New Israel in Christ

Romans 12:1-13 presents the Apostle Paul’s concrete instructions on how those who have received salvation should now live. Paul expounded on the profound mystery of salvation in Romans chapters 1 through 8, and then, in chapters 9 through 11, he explained the historical significance of Israel and the New Israel. Through this flow, we realize that within God’s redemptive history, there is both a mainstream (中心史) and a peripheral stream (周邊史). The mainstream is driven by the people chosen by God. Within this context, we find crucial teaching on what the “New Israel” is and how we can be reborn in Christ as this New Israel. Drawing upon the soteriology and historical perspective laid out in Romans, Pastor David Jang emphasizes the new life that begins after salvation and how we must live as disciples of Jesus Christ.

The New Israel Paul speaks of can be applied to our own story. In the Old Testament, there was the Old Israel that had been chosen, and when we move into the New Testament era, we see the emergence of the New Israel, which includes Gentiles who profess Jesus Christ as Savior. In Romans 9-11, Paul explains how the New Israel is formed and how the scope of God’s salvation expands. The Old Israel, in continued disobedience, is compared to branches that are cut off, and the Gentiles are shown as grafted into the empty spaces—this is the origin of the Church. Thus, all who believe in Jesus today belong to the New Israel and are called to be the “creative minority” that shapes the mainstream of God’s plan in history. This point is significant.

To understand this concept more concretely, we need to look at the story of “the sons of God and the daughters of men” in Genesis 6. The “sons of God” there refer to those whom God had chosen and set apart. However, they intermarried with the daughters of men and became mixed with the world, leading eventually to the judgment in Noah’s time. Jesus said, “Just as it was in the days of Noah, so will it be in the days of the Son of Man” (Luke 17:26). His warning was that if those chosen by God become entangled with the world and go down the path of sin, divine judgment can come upon them. This is the very point Pastor David Jang frequently underscores in his messages: We must not compromise with the world but live as those set apart in Christ. Instead of conforming to the pattern of the world, we must be transformed by the renewing of our minds (Romans 12:2), discerning what is good, pleasing, and perfect in God’s sight.

In Romans 8, Paul declares that “creation waits in eager expectation for the children of God to be revealed.” God’s kingdom is brought forth on earth when the children of God rise up and the New Israel stands. Pastor David Jang connects this to the eschatological calling that the Church must fulfill. After being saved, we must grasp eschatology—not merely to predict signs of the end or to be afraid, but to realize that we are called to establish the kingdom of God here on earth. The imagery of “washing the robes” found in Genesis 9 and 49, and also in Revelation 22, refers to “keeping one’s conduct pure.” Having our sins forgiven at the cross of Jesus Christ, we must continue to wash our robes in everyday life. Abandoning worldly, sinful habits and living a consecrated life is the hallmark of the New Israel.

Paul’s exposition of salvation (Romans 1-8) and history (Romans 9-11) logically leads into the “practical application” of Romans 12. If we are saved and have become God’s New Israel in redemptive history, how then should we live? The answer is that our entire life must become “spiritual worship.” The life of the saved is itself an act of worship—not confined to formal gatherings in the church building, but extending into every facet of daily life. In many of his sermons and services, Pastor David Jang reiterates this message: “Our very lives must be worship.”

Paul exhorts us, “Offer your bodies as a living sacrifice, holy and pleasing to God” (Romans 12:1). This means dedicating our entire being to God. Rather than living self-centeredly, we must choose a life of self-sacrifice and service for our neighbors. The world typically prioritizes personal interests, but those called as disciples of Jesus Christ should opt first for the path of sacrifice for others. This is the way the New Israel must walk, the way of the creative minority that bears the central narrative in history.

In addition, Paul strongly emphasizes: “Do not conform to the pattern of this world, but be transformed by the renewing of your mind, so that you may test and approve what God’s will is—His good, pleasing, and perfect will” (Romans 12:2). “This world” refers to worldly value systems and trends. The world is dominated by greed for more and by self-interest, weighing pros and cons. But Christians should not be swept along by such currents. We must renew our minds daily. This renewal is about taking on the mind of Christ, which is to obey the will of God as revealed in Scripture.

Pastor David Jang repeatedly teaches that we should have both “eyes to read history” and an “eschatological calling.” We must not remain satisfied with personal salvation alone; it is crucial to see how the redeemed gather to form the Church, how that Church exercises influence in the world, and what mission it fulfills in the broader flow of salvation history. Paul’s teaching on Israel and the New Israel helps us grasp God’s purpose in choosing us. Being chosen should never lead to self-boasting or a sense of privilege; instead, it instructs us to humble ourselves and serve at even lower places because we are chosen.

The story of Jacob in Genesis is particularly instructive on this point. In his reconciliation with Esau, Jacob bowed seven times before his brother, thus restoring peace. Jesus went further, declaring, “Not just seven times, but seventy-seven times” (Matthew 18:22). This underscores that the ultimate solution to personal, communal, and even national or ethnic conflicts lies in “reconciliation and forgiveness.” Pastor David Jang consistently emphasizes this “spirit of breaking down dividing walls,” teaching that the key is found in the spirit of the cross. In Ephesians 2:16, Paul states that God put to death the enmity “by the cross.” The cross is the place where God’s forgiveness and reconciliation become reality. The Church must therefore inherit this spirit of the cross and, in a world that alienates and divides, live out the “koinonia” that breaks down walls.

“Koinonia,” a Greek term meaning “fellowship” or “communion,” is not mere camaraderie but a spiritual fellowship that dismantles barriers through the cross. Paul placed great emphasis on “kerygma,” the proclamation of salvation through the gospel, and then stressed that those who received the Word must develop fellowship in “koinonia.” If we have come to understand salvation (soteriology) and history (the theology of Israel and the New Israel), the next step is to dismantle the dividing walls among us and create true fellowship within the Church. When brotherly love is realized within this fellowship, we display to the world an identity distinct from the world—indeed, the testimony of the New Israel.

But the process does not end with koinonia. Once koinonia is established, we must proceed to “diakonia.” “Diakonia” means “service” or “ministry.” In Romans 12:13, Paul says, “Share with the Lord’s people who are in need. Practice hospitality.” This is a direct picture of diakonia. If we truly love, we must meet others’ needs in tangible ways. The apostle James also highlights this: “If one of you says to them, ‘Go in peace; keep warm and well fed,’ but does nothing about their physical needs, what good is it?” (James 2:16). Love is not merely expressed in words but must be evidenced by actions.

Romans 12:1-13 thus contains the core teaching on what “practical worship” means for us. Paul exhorts, “Do not conform to the pattern of this world but be transformed by the renewing of your mind,” while also emphasizing, “so in Christ we, though many, form one body, and each member belongs to all the others.” And finally, he concludes: “Share with the Lord’s people who are in need.” Pastor David Jang translates this into our everyday practice, urging us to be all the more generous to those in need. If a mission field needs a laptop, do not stop at sending just one, but if possible, send more. This exemplifies Jesus’ teaching in Matthew 5:41 about going the extra mile and verse 42 about giving to those who ask. It is the posture of a disciple who puts love into action. The Church, as the New Israel, must supply each other’s needs and function as one body to carry the gospel and love to the ends of the earth.

The heart of Paul’s message in Romans 12 is that those who are saved and understand God’s work in history must demonstrate their faith through “practical living.” Salvation is not merely doctrinal knowledge; it must connect to a transformed life. By embracing the love of Christ, choosing a path opposite to worldly values, loving and respecting one another, and ultimately sharing what is ours with others in sacrificial love, we offer “spiritual worship.” Pastor David Jang reiterates that worship is completed not merely in the sanctuary’s formal gathering but also in our daily acts of service. The Church should raise global mission bases, assist one another, and bountifully provide the necessary resources, thereby expanding God’s kingdom. The vision of Ezekiel 37 that speaks of the strengthening of spiritual “bones” (structure) is insufficient without “tendons and flesh” (practical love and service). Once God has established the bones by His grace, we must add tendons and flesh to build a living, vibrant Church. This is the spirit of diakonia and the concrete command in Romans 12 to “share with the Lord’s people who are in need.”

All of these teachings are rooted in the love Jesus Christ personally demonstrated. The Lord asked Peter, “Simon son of John, do you love me?” and then commanded, “Feed my sheep” (John 21:15-17). If we truly love the Lord, we must prove it by feeding His sheep. This includes caring for the Church and its community, supporting mission fields and neighbors in practical ways. This is the path for those called to be the New Israel, the practical direction of Romans 12, and the essence of Pastor David Jang’s teaching.


2. The Diakonia of the Saints and Practical Worship

To live as the New Israel, we must necessarily engage in diakonia and practical worship. Paul’s specific instructions in Romans 12 show believers how to worship through daily life. According to Pastor David Jang, Paul’s teachings here complete the soteriological discussion (Romans 1-8) and the historical discourse on Israel and the New Israel (Romans 9-11). No matter how thoroughly we know doctrine or understand redemptive history, such knowledge is useless if we fail to practice love in our lives.

In Romans 12:1, Paul declares: “Therefore, I urge you, brothers and sisters, in view of God’s mercy, to offer your bodies as a living sacrifice, holy and pleasing to God—this is your true and proper worship.” The word “Therefore” indicates that all the preceding statements about salvation and history now converge on this conclusion. How must those who are saved live? The answer is to offer ourselves as a living sacrifice. Previously, people offered animal sacrifices to God, but now, because we have been saved through the cross of Jesus Christ, we are the sacrifice, dedicating our entire lives to Him. Since we are offered in a living state, this becomes “spiritual worship.”

For life to become worship, we must not conform to the pattern of the world but be renewed in our minds daily (Romans 12:2). The world is focused on self-satisfaction and self-interest, but the child of God shifts focus to self-sacrifice and love of neighbor. Hence, Paul provides detailed guidance on how to utilize our gifts and serve one another as members of one body (Romans 12:3-8). This culminates in “Share with the Lord’s people who are in need. Practice hospitality” (Romans 12:13). “Sharing with the Lord’s people” is not limited to giving financial help to those who lack material resources. It also includes providing spiritual comfort, empathy, and care—meeting all kinds of “needs.”

Pastor David Jang interprets Romans 12:13 as the essence of diakonia, describing it as the most important ministry the Church must practice. The Church proclaims the message (kerygma), and those who receive the Word share fellowship (koinonia). But we cannot stop there. The overflow of Christ’s love must manifest in tangible acts of service that meet needs—this is diakonia. When this diakonia flourishes, the Church implements the vision of Ezekiel 37, in which dry bones come to life and become a vast army.

Practically speaking, how do we “share with the Lord’s people who are in need”? Pastor David Jang offers many examples. If someone on the overseas mission field needs a laptop, a vehicle, or medical supplies, we should supply them generously. This obeys Jesus’ words in Matthew 5:41-42: “If anyone forces you to go one mile, go with them two miles. Give to the one who asks you, and do not turn away from the one who wants to borrow from you.” If someone requests one thing, we should be prepared to give two. This shows the posture of a disciple. Love is not proven by saying “I love you” but by meeting real needs in concrete action.

Further, this concept extends beyond individual or local church efforts to a global network of cooperation in “world missions.” Pastor David Jang uses the framework of “G20” to describe how churches in different countries should cooperate to assist one another and establish new churches elsewhere. Some mission fields have abundant financial resources but lack spiritual ones; other fields have ample human resources but are financially weak. When churches collaborate as one body to meet one another’s needs, the gospel is powerfully spread worldwide. This is diakonia on a global scale.

Romans 12:9 and following states, “Love must be sincere. Hate what is evil; cling to what is good. Be devoted to one another in love. Honor one another above yourselves. Never be lacking in zeal, but keep your spiritual fervor, serving the Lord. Be joyful in hope, patient in affliction, faithful in prayer. Share with the Lord’s people who are in need. Practice hospitality.” All of these exhortations involve practical steps. It tells us to love, but also shows how: honor one another, be diligent in serving the Lord, remain hopeful under trial, persevere in prayer, and ultimately provide real help. When someone expresses a need, we must not simply tell them, “I hope everything goes well for you,” but actively work to fulfill that need. Moreover, we should be attentive to “the needs they haven’t yet voiced.”

When a church community engages in diakonia like this, the world sees the character of Jesus Christ in the Church. Just as in the early church era, nonbelievers exclaimed, “See how they love one another!” so too in our modern times, if the Church practices the teachings of Romans 12 in a society starved for genuine love and service, it will cause great impact. This is the Church’s calling to be salt and light, and it becomes a powerful channel for spreading the gospel.

However, such practice is not easy because human nature is self-centered and prone to worldly influences. This is why Paul pleads, “Do not conform to the pattern of this world.” Also, for diakonia to flourish, we must first work to “tear down walls” within the Church. In Ephesians, Paul notes that the cross breaks down hostility—meaning that we must confront divisions, biases, discrimination, and misunderstandings inside the Church through the spirit of the cross. Through this process, koinonia is formed, and only then can diakonia truly unfold.

Pastor David Jang frequently mentions how we should experience a sense of holy fear when reading Scripture. For example, upon reading the scene where Jacob bows seven times before Esau (Genesis 33:3), we might ask ourselves, “Could I really make such a pure gesture of reconciliation?” Similarly, when Jesus says “not seven times but seventy-seven times” (Matthew 18:22) about forgiveness, we might tremble at a command that surpasses our human limits. Yet such fear does not drive us to despair; rather, by the help of the Holy Spirit, it motivates us to approach that level of love. If the Church truly practiced forgiving seventy-seven times, we would witness a love of a magnitude rarely found in the world.

This is the lifestyle of the “New Israel.” If the Old Israel stumbled because it could not keep the Law, we who are called as the New Israel must fix our eyes on the cross of Jesus Christ, repenting daily and humbling ourselves to serve the saints. Throughout Romans 12, and also in 1 Corinthians, Ephesians, and Galatians, Paul tirelessly repeats the command: “Serve one another in love.” The distinguishing mark of the Church, set apart from the world, is precisely this “practice of love,” and this ultimately fulfills diakonia.

Moreover, diakonia is closely tied to the proclamation of the gospel. Simple charitable or humanitarian acts have their limits; we must do such works in the name of Jesus Christ. Paul, too, raised funds to support the Jerusalem church during his missionary journeys, connecting Jewish and Gentile believers into one body through acts of service. We must follow this example in our practice of diakonia. Our service should not merely be perceived as “human kindness,” but should lead people to say, “This is the love of Jesus Christ,” revealing an undergirding gospel message.

Practical worship as diakonia starts within the Church. By tending to each other’s needs among believers, we learn how to care, and that love naturally overflows into social service and public acts of compassion. Pastor David Jang warns that if the Church fails to care for its own members internally, no matter how flashy its external mission activities, the Church’s sincerity will be questioned. “Sharing with the Lord’s people who are in need” also implies carefully observing the circumstances of those closest to us. When love abounds in our inner circle, it will inevitably extend outward, becoming the true “light of the world.”

Romans 12’s command to “share with the Lord’s people who are in need and practice hospitality” remains a core directive that modern churches must reclaim, and it is also the “true worship” every believer must re-examine. Worship cannot be limited to one hour in a sanctuary; rather, we receive grace and the Word in that hour so we can apply it to everyday life, meeting the practical needs of our neighbors, mission fields, and fellow believers around the globe. Paul’s statement that “our life itself is worship” reaches its completion only when diakonia is put into action.

Pastor David Jang insists that if we truly love Christ, we must obey the command, “Feed my sheep.” To feed them is not merely to offer food but also to supply the spiritual nourishment of the Word, the material resources people lack, and the emotional support the weary soul needs. The Church community must collaborate in this “sheep-feeding ministry,” mobilizing individuals according to their gifts. Some excel at teaching, others at counseling and pastoral care; still others, with financial means, can share their resources, and those with administrative skills can organize efficiently. When diverse gifts unite to form one body, the Church exerts tremendous influence.

In this sense, diakonia is like muscle in the body. While a solid skeletal frame is essential, bones alone cannot function without muscles. Likewise, the Church, though possessing strong spiritual structure (doctrine, faith), needs the “flesh and sinews” of practical love and service to operate powerfully. Ezekiel 37’s vision of a “vast army” illustrates just this. Dry bones come to life through the Spirit, but they also need connecting tendons and flesh. If we already have the framework of faith in Jesus Christ, we now must add the muscle and flesh of service and love. Without these, the Church remains but a collection of “dry bones.”

As we practice the message of Romans 12:1-13, we learn true discipleship. Jesus told the disciples, “As I have loved you, so you must love one another” (John 13:34) and “I have set you an example that you should do as I have done for you” (John 13:15). He personally washed the disciples’ feet, fed the hungry crowd with five loaves and two fish, and sat at the table with sinners. Each of these scenes is an example of diakonia. When the Church reflects such love, the world catches a glimpse of God’s kingdom through the Church and gains an opportunity to encounter the gospel.

We must remember that all this diakonia is not merely philanthropic work but an extension of “spiritual worship”—the living sacrifice we owe as those who have received salvation. Pastor David Jang reiterates Paul’s exhortation in Romans 12:1 that we should become “living sacrifices, holy and pleasing to God.” True worship is ultimately fulfilled in the sphere of self-sacrifice. Beautiful music and good preaching in the sanctuary alone do not complete worship. Only when we devote ourselves wholeheartedly to meeting the needs of the saints after the service does God receive true spiritual worship.

Therefore, the new life in Christ described in Romans 12:1-13, which belongs to those who have been saved, culminates in diakonia, whereby we offer ourselves as living sacrifices, stand against worldly values with renewed minds, honor each other’s diverse gifts in the Church, destroy the dividing wall through the cross, and serve the brethren in tangible ways. Through this process, the Church grows, the world sees the love of Jesus through the Church, and all of it aligns with God’s overarching plan of salvation. As Pastor David Jang frequently stresses, redemptive history is the grand narrative of God saving humanity from sin and bringing everything to its eschatological fulfillment. At its center stand the cross and resurrection of Jesus Christ, the work of the Holy Spirit, and the Church.

Our task is simple: hear the Word (kerygma), share fellowship (koinonia), and demonstrate love in service (diakonia). By doing so, we display our identity as the New Israel, glorify God, and follow Jesus’ teaching. Romans 12 is a condensed guide to all these practical steps. All who have received salvation should examine themselves in the light of these teachings: “Am I truly worshiping God through my life? Am I sharing with those who are in need? Am I genuinely practicing hospitality?” Pastor David Jang’s message reawakens these questions, urging us to take concrete action.

Hence, both as individuals and as a church community, we must not only remember today’s teaching but also promptly put it into practice. When someone expresses a need, instead of first asking, “How much am I able to give?” we should ask, “How can I give more, more generously?” That is the love Jesus demonstrated and the essence of true worship described in Romans 12. A community of believers who truly embrace this will be clearly recognized as “disciples of Christ” by the world. This is the life after salvation, the calling of the New Israel, and the practical conclusion of the gospel that Pastor David Jang persistently proclaims.

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El pastor David Jang – La vida del Nuevo Israel


1. El camino para renacer como Nuevo Israel en Cristo

La enseñanza de Romanos 12:1-13 es una instrucción concreta del apóstol Pablo acerca de cómo debemos vivir ahora que somos salvos. En los capítulos 1 al 8 de Romanos, Pablo nos presenta el profundo misterio de la salvación; en los capítulos 9 al 11, explica el significado histórico de Israel y del “Nuevo Israel”. A través de esta línea argumental, entendemos que en la historia salvífica de Dios hay una “historia principal” y una “historia periférica”, y que la historia principal avanza a través del pueblo que Dios ha escogido. Dentro de este contexto, comprendemos la importancia de lo que significa el “Nuevo Israel” y de cómo podemos renacer como tal en Cristo. El pastor David Jang, basándose en la soteriología y la concepción histórica presentes en Romanos, hace hincapié en la nueva vida que empieza después de recibir la salvación y en cómo vivir como discípulos de Jesucristo.

El “Nuevo Israel” del que habla Pablo puede aplicarse a nuestra propia historia. En el Antiguo Testamento existía el Israel antiguo (“Old Israel”), escogido por Dios. Con la llegada de la era del Nuevo Testamento, surge el Nuevo Israel, que incluye a los gentiles que confiesan a Jesucristo como Señor. Pablo explica en Romanos 9-11 cómo se forma este Nuevo Israel y cómo se expande la historia de la salvación de Dios. El Antiguo Israel, que siguió desobedeciendo, es como las ramas que fueron cortadas, y los gentiles son injertados en ese lugar vacío, proceso que al mismo tiempo define el origen de la Iglesia. Así, quienes hoy creemos en Jesús somos parte del “Nuevo Israel” y hemos sido llamados a ser esa “minoría creativa (creative minority)” que juega un papel central en la historia que Dios dirige. Este punto es fundamental.

Para entender más concretamente este concepto, vale la pena revisar la historia de “los hijos de Dios y las hijas de los hombres” que aparece en Génesis 6. Allí, los hijos de Dios representan a los que Dios escogió y apartó para sí. Sin embargo, estos se casaron con las hijas de los hombres y se mezclaron con el mundo, con el resultado de que llegó el juicio de los días de Noé. Jesús dijo: “Como fue en los días de Noé, así también será en los días del Hijo del Hombre” (Lc 17:26). Esto es una advertencia de que, si aquellos que han sido escogidos por Dios siguen los caminos del mundo y pecan, vendrá el juicio. El pastor David Jang insiste frecuentemente en este punto a lo largo de sus sermones: no debemos vivir en unión con el mundo, sino como quienes hemos sido apartados para vivir santos en Cristo. No hemos de amoldarnos a los patrones de este mundo, sino ser transformados mediante la renovación de nuestra mente (Ro 12:2) para discernir la voluntad perfecta y agradable de Dios.

En Romanos 8, Pablo declara que “la creación aguarda con gran anhelo la manifestación de los hijos de Dios”. La razón es que, cuando se revelan los hijos de Dios y se levanta el Nuevo Israel, el reino de Dios llega a esta tierra. El pastor David Jang conecta esta verdad con la misión escatológica que la Iglesia debe cumplir. Después de ser salvos, debemos entender el fin de los tiempos, no solo desde el punto de vista de predecir señales y temerlas, sino reconociendo que hemos sido llamados para “hacer realidad el reino de Dios” en esta tierra. Las imágenes de “lavar las vestiduras” que aparecen en Génesis 9 y 49, así como en Apocalipsis 22, representan la necesidad de “mantener una conducta pura”. Aunque hemos sido perdonados por el sacrificio de Jesús en la cruz, debemos “lavar continuamente esas vestiduras” en nuestra vida diaria. Es decir, renunciar a los hábitos pecaminosos y vivir una vida consagrada es la señal distintiva de quien pertenece al Nuevo Israel.

La estructura de la carta a los Romanos es notablemente lógica: Pablo primero aborda la soteriología (capítulos 1-8), luego la historia (capítulos 9-11), y después, en el capítulo 12, expone la aplicación práctica o “práctica cristiana”. Aquellos que han recibido la salvación y que forman parte del Nuevo Israel dentro de la historia de Dios deben plantearse: “¿Ahora, cómo he de vivir?” La respuesta es que nuestra vida entera debe ser un “culto espiritual”. Es decir, la vida del creyente es en sí misma culto, y ese culto no se limita al ámbito formal de la iglesia, sino que se extiende a todos los escenarios cotidianos. Es por esto que el pastor David Jang ha reiterado en múltiples oportunidades que “toda nuestra vida debe ser adoración”.

Pablo nos dice: “Presenten sus cuerpos como sacrificio vivo, santo y agradable a Dios” (Ro 12:1). Esto significa consagrar toda nuestra vida a Dios. Implica renunciar a un estilo de vida egocéntrico para servir y sacrificarte por el prójimo. La mayoría de la gente en el mundo antepone lo propio, pero quienes han sido llamados como discípulos de Jesús eligen en primer lugar el camino de la entrega a los demás. Este es el sendero que recorre el Nuevo Israel y la característica de aquellos que, como una minoría creativa, asumen en la historia el papel de eje central.

Además, Pablo hace hincapié: “No os amoldéis a este mundo, sino transformaos por medio de la renovación de vuestra mente, para que verifiquéis cuál sea la buena voluntad de Dios, agradable y perfecta” (Ro 12:2). Este “mundo” se refiere a los valores y a la corriente de la sociedad, que se basan en la ambición de tener más y en el egoísmo de evaluar todo según la conveniencia propia. El cristiano no debe dejarse arrastrar por estos valores mundanos, sino que debe renovar su mente cada día. La mente renovada es aquella que asume el sentir de Jesucristo y obedece la voluntad de Dios, según lo enseña la Biblia.

El pastor David Jang subraya constantemente la importancia de tener tanto una “visión histórica” como un “llamado escatológico”. No basta con centrarnos en la salvación individual: es igualmente crucial comprender cómo los salvos se congregan y forman la comunidad de la Iglesia, qué influencia debe ejercer esta en el mundo y, de manera más amplia, qué responsabilidad tiene en el fluir de la historia de la salvación. La enseñanza de Pablo sobre Israel y el Nuevo Israel invita al cristiano de hoy a reflexionar acerca del “propósito del llamamiento divino”: haber sido escogidos por Dios no es motivo de orgullo o privilegio, sino más bien una llamada a descender a los lugares más humildes para servir y sacrificarte por los demás.

La historia de Jacob en el Génesis es muy elocuente al respecto. Vemos cómo Jacob se reconcilia con su hermano Esaú inclinándose siete veces ante él. Jesús da un paso más y dice: “Hasta setenta veces siete” (Mt 18:22). Este mandato nos revela que la reconciliación y el perdón son la respuesta última, no solo en la comunidad de la Iglesia, sino también en los conflictos entre individuos e, incluso, a nivel social y nacional. El pastor David Jang resalta la importancia de “derribar los muros de enemistad”, señalando a la cruz como la llave que abre ese camino. En Efesios 2:16, Pablo explica que Dios, “mediante la cruz, dio muerte a la enemistad”. Así, la cruz representa el lugar donde se concretan el perdón y la reconciliación de Dios. La Iglesia, tomando el espíritu de la cruz, ha de oponerse a la tendencia mundana de crear murallas y convertir a los demás en enemigos, para en cambio construir la “koinonía”.

El término griego “koinonía” significa “comunión” o “compañerismo”; sin embargo, no se refiere a un mero vínculo de amistad, sino a una comunión espiritual que derriba las barreras por el poder de la cruz. Pablo dedicó gran esfuerzo al “kerygma”, la proclamación de la Palabra que comunica el evangelio de la salvación, y después exhortó a los receptores de este mensaje a vivir en koinonía, la comunión. Si hemos entendido la soteriología y la historia de la salvación, el siguiente paso es eliminar las barreras que nos separan y establecer una verdadera comunión en la Iglesia. Cuando el amor fraterno se hace realidad en esa comunión, mostramos al mundo una evidencia tangible y diferente: la prueba del Nuevo Israel.

No obstante, la koinonía no es la meta final. Una vez lograda, debemos avanzar hacia la “diakonía” (diakonia). “Diakonia” significa “servicio” o “ministerio de ayuda”. En Romanos 12:13, Pablo dice: “Compartid con los santos en sus necesidades; practicad la hospitalidad”. Esto describe de manera concreta la diakonía. Si de verdad amamos a alguien, ese amor debe expresarse en cubrir sus necesidades. El apóstol Santiago señala lo mismo cuando dice: “Si uno de vosotros dice: ‘Id en paz, calentáos y saciaos’, pero no les da lo necesario para su cuerpo, ¿de qué sirve?” (Stg 2:16). El amor no es solo de palabra, sino que se demuestra con hechos.

Romanos 12:1-13 contiene, pues, la enseñanza central de lo que significa un “culto práctico” o “adoración vivida”. Pablo dice: “No os conforméis a este mundo, sino transformaos… para que comprobéis la voluntad de Dios”, y afirma que en Cristo formamos un solo cuerpo, siendo miembros los unos de los otros. Concluye diciendo: “Compartid con los santos en sus necesidades”. El pastor David Jang interpreta este mandato en un sentido muy concreto: si alguien necesita algo, debemos darle lo que requiere, incluso en abundancia. Por ejemplo, si en el campo misionero se necesita un ordenador portátil, no basta con enviar “solo uno”; en la medida de lo posible, debemos enviar más. Esa es la “regla de oro” que Jesucristo propuso: “A cualquiera que te obligue a llevar carga por una milla, ve con él dos” (Mt 5:41), y “Al que te pida, dale; y al que quiera tomar de ti prestado, no se lo rehúses” (Mt 5:42). Es la actitud de llevar a la práctica las enseñanzas de Jesús. Como “Nuevo Israel”, la Iglesia tiene la obligación de proveer las necesidades de los santos, actuar como un solo cuerpo y llevar el amor y el evangelio a todos los rincones del mundo.

El punto esencial que Pablo desea transmitir en Romanos 12 es que, si hemos sido salvos y conocemos la historia de Dios, debemos demostrar nuestra fe “en una vida práctica”. La salvación no es una mera teoría doctrinal; conlleva una transformación de la vida. Cuando vivimos el amor de Cristo, caminamos en sentido contrario a la corriente del mundo, practicamos el amor y el respeto mutuos, y acabamos compartiendo lo que es nuestro en una existencia de sacrificio, estamos ofreciendo ese “culto espiritual”. El pastor David Jang destaca estos principios tanto dentro como fuera de la iglesia, enfatizando que el culto dominical en el templo no es suficiente, sino que la verdadera adoración se hace visible en nuestro estilo de vida y en el servicio a los demás. La Iglesia debe fundar misiones en diversos países y, mediante la cooperación mutua y la provisión generosa de lo que es necesario, expandir el reino de Dios. Tal como en Ezequiel 37, no basta con fortalecer la “estructura ósea” espiritual, sino que debemos revestirla de tendones y carne (amor y servicio concretos) para que la comunidad eclesial se levante como un gran ejército. Si Dios ya nos ha dado la estructura fundamental por su gracia, ahora debemos añadirle los músculos y la carne de la diakonía, cumpliendo así el mandato de “suplir las necesidades de los santos” de Romanos 12.

En última instancia, la raíz de esta enseñanza se halla en el amor que Cristo nos mostró personalmente. El Señor dijo a Simón, hijo de Juan: “¿Me amas?… Apacienta mis ovejas” (Jn 21:15-17). Si afirmamos amar al Señor, hemos de demostrarlo alimentando a sus ovejas. Dentro de la iglesia y de la comunidad, así como en el campo misionero y en el vecindario, podemos expresar ese amor proveyendo lo que las personas necesitan. Este es el camino al que estamos llamados como Nuevo Israel y la esencia tanto del mensaje de Romanos 12 como de la enseñanza práctica del pastor David Jang.


2. La diakonía del creyente y la adoración práctica

Para vivir como Nuevo Israel, debemos poner en práctica la diakonía y la adoración que se evidencia en los hechos. Pablo, en Romanos 12, nos exhorta con instrucciones muy concretas acerca de cómo ofrecer adoración a Dios en la vida diaria. El pastor David Jang señala que este capítulo concluye la enseñanza que Pablo expuso sobre la doctrina de la salvación (Romanos 1-8) y la historia de Israel y el Nuevo Israel (Romanos 9-11). Pues de nada sirve poseer gran conocimiento doctrinal o entender la historia a fondo, si no vivimos el amor en la práctica.

En Romanos 12:1, Pablo declara: “Por lo tanto, hermanos, os ruego por las misericordias de Dios, que presentéis vuestros cuerpos como sacrificio vivo, santo y agradable a Dios; este es vuestro culto racional”. La conjunción “por lo tanto” indica que, después de toda la explicación previa acerca de la salvación y de la historia de Dios, llegamos ahora a la conclusión. ¿Cómo debe vivir el que ha sido salvo? La respuesta es entregar nuestro ser como sacrificio vivo a Dios. En la antigüedad, se ofrecían animales como sacrificio, pero ahora, gracias a la cruz de Jesucristo, quienes hemos sido salvos debemos ser nosotros mismos esa ofrenda. Se trata de un sacrificio vivo y constante, que se convierte en el “culto espiritual”.

Para que nuestra vida sea adoración, primero debemos “no amoldarnos a la forma de este mundo, sino transformarnos mediante la renovación de nuestra mente” (Ro 12:2). El mundo gira en torno al egoísmo y la complacencia personal, mientras que el hijo de Dios se centra en el sacrificio y el amor al prójimo. Por ello, Pablo señala cómo deben usarse los distintos dones que cada uno ha recibido, y cómo debemos servirnos unos a otros como miembros de un mismo cuerpo (Ro 12:3-8). Esta instrucción culmina en la frase: “compartid con los santos en sus necesidades; practicad la hospitalidad” (Ro 12:13). El significado de “compartid con los santos” no se limita únicamente al aspecto económico, sino que implica también consolación espiritual, empatía y cuidado, según lo requiera la situación.

El pastor David Jang interpreta Romanos 12:13 como la esencia de la “diakonía”, calificándola como una de las tareas más importantes de la Iglesia. La Iglesia proclama el evangelio (kerygma), y quienes reciben ese mensaje forman comunión (koinonía). Pero eso no basta; el amor de Cristo debe desbordar en servicio y ayuda concreta. Esta es la diakonía. Cuando esta se practica de manera abundante, el cuerpo de Cristo, la Iglesia, cobra vida, tal como en Ezequiel 37 los huesos secos cobran cuerpo, se cubren de músculo y piel, y se constituyen en un gran ejército.

¿Cómo podemos compartir concretamente “lo que necesitan los santos”? El pastor David Jang propone varios ejemplos. Por ejemplo, si un misionero en el extranjero necesita un ordenador, un vehículo o material médico, el auténtico amor se demuestra al proveerle tales recursos sin escatimar. Este es el espíritu de Mateo 5:41-42, donde Jesús instruye: “Y a cualquiera que te obligue a llevar carga por una milla, ve con él dos; al que te pida, dale; y al que quiera tomar de ti prestado, no se lo rehúses”. Es una actitud que da más de lo que se pide, siguiendo el ejemplo de Jesús. Este amor no se limita a palabras de afecto, sino que se concreta en acciones que suplen necesidades reales.

Además, esta práctica no se queda en la ayuda individual o local. Puede extenderse a un proyecto de colaboración global para la misión mundial. El pastor David Jang habla de la noción de “G20”, aludiendo a la importancia de que iglesias en diversos países colaboren mutuamente, se ayuden unas a otras y así funden nuevas iglesias en otros lugares. Puede haber áreas misioneras con recursos financieros suficientes pero carentes de recursos espirituales, o al contrario, zonas donde haya abundancia de personas dispuestas a servir, pero pocos fondos. Si la Iglesia actúa como un solo cuerpo y suple estas necesidades, el evangelio podrá esparcirse con poder en muchos lugares del mundo. Esto es la diakonía en su dimensión más amplia, “compartir las necesidades de los santos” a escala global.

En Romanos 12:9 y siguientes se dice: “El amor sea sin hipocresía, aborreciendo lo malo y adhiriéndoos a lo bueno. Amaos los unos a los otros con amor fraternal; en cuanto a honra, prefiriéndoos los unos a los otros. En lo que requiere diligencia, no perezosos; fervientes en espíritu sirviendo al Señor; gozosos en la esperanza, sufridos en la tribulación, constantes en la oración; compartid con los santos en sus necesidades, practicad la hospitalidad”. Todas estas exhortaciones tienen un carácter eminentemente práctico. Pablo nos dice que amemos sin hipocresía, nos apeguemos a lo bueno, honremos a los demás, seamos diligentes y fervientes. Nos anima a gozarnos en la esperanza, ser pacientes en la aflicción, orar sin cesar y, finalmente, a suplir las necesidades de los creyentes. Esto implica responder a las peticiones de ayuda y, aún más, explorar qué otras cosas el prójimo pudiera necesitar, aunque no las pida.

Cuando la comunidad cristiana practica la diakonía de esta manera, el mundo es testigo de la presencia de Cristo. Al igual que en la Iglesia primitiva, cuando los no creyentes exclamaban: “¡Mirad cuánto se aman!”, hoy, en un mundo donde el amor y la entrega son cada vez más raros, el simple hecho de que la Iglesia obedezca las enseñanzas de Romanos 12 puede producir un gran impacto. Este es el verdadero papel de la Iglesia como luz y sal de la tierra, y, a su vez, la vía más eficaz de anunciar el evangelio.

Sin embargo, este tipo de práctica no resulta sencilla, porque la naturaleza humana es egocéntrica y vulnerable a los influjos del mundo. Por eso Pablo insiste en que “no os amoldéis a este mundo”. Además, para que la diakonía sea posible, es fundamental que la Iglesia, en su interior, “derribe los muros” que haya. En la carta a los Efesios, Pablo explica que la cruz es la que destruye la enemistad. Esto implica que todas las tensiones, prejuicios, discriminaciones y malos entendidos que surgen en la Iglesia deben someterse al espíritu de la cruz. Solo así se alcanza la verdadera koinonía, y después de ello se puede llevar a cabo la diakonía.

El pastor David Jang dice en sus sermones que, cuando leemos la Biblia, debe haber algo que nos confronte y, en cierto modo, nos produzca temor. Por ejemplo, en el pasaje de Génesis 33:3, Jacob se inclina siete veces ante su hermano Esaú para reconciliarse. Eso nos hace preguntarnos: “¿Podría yo mostrar un gesto tan puro de reconciliación?” De igual manera, cuando Jesús nos insta a perdonar “hasta setenta veces siete” (Mt 18:22), sentimos un escalofrío que supera nuestra limitación humana. Pero ese temor no pretende llevarnos a la desesperación; más bien, gracias al auxilio del Espíritu Santo, nos impulsa a acercarnos un poco más a ese amor. Si la Iglesia practicara el perdón y la reconciliación “setenta veces siete”, el mundo vería en ella un nivel de amor inusual.

Esta es la esencia de “la vida del Nuevo Israel”. Si el antiguo Israel cayó por no guardar la Ley, nosotros, como Nuevo Israel, debemos poner nuestros ojos en la cruz de Cristo, arrepintiéndonos a diario y humillándonos para servir a los santos. Pablo repite este llamado al amor y al servicio incondicional en Romanos 12 y en otras epístolas, como 1 Corintios, Efesios y Gálatas. El rasgo que diferencia a la Iglesia del mundo es esta “práctica del amor”, la cual culmina en la diakonía.

Además, la diakonía está íntimamente ligada a la proclamación del evangelio. No basta con el mero acto de solidaridad humana; debemos hacerlo en el nombre de Jesucristo. El apóstol Pablo, en su ministerio, cuidaba de las iglesias, recogía ofrendas para la Iglesia de Jerusalén y fomentaba la unidad entre la iglesia judía y la gentiles. Todo esto ejemplifica la diakonía. Nuestra meta es que nuestra ayuda no solo parezca un gesto de caridad humana, sino que el beneficiario sepa reconocer en ella “el amor de Jesucristo”.

La diakonía como “adoración práctica” o “culto espiritual” debe comenzar dentro de la propia Iglesia. Primero hemos de aprender a satisfacer las necesidades de nuestros hermanos más cercanos, y solo entonces dicha práctica fluirá al exterior, transformándose en servicio social y en un compartir más amplio. El pastor David Jang enfatiza que, si la Iglesia no atiende a las necesidades internas de sus fieles, cualquier acción misionera o evento que se organice a nivel externo carecerá de autenticidad. “Compartir con los santos sus necesidades” implica también examinar con atención las situaciones de los hermanos que tenemos cerca y suplirlas. Cuando el amor abunda dentro de la congregación, este se expande de manera natural hacia fuera, llegando a ser luz verdadera para el mundo.

La exhortación de Romanos 12 a “compartir con los santos en sus necesidades y practicar la hospitalidad” es el núcleo que la Iglesia de hoy necesita recuperar y, a la vez, el criterio para evaluar la “verdadera adoración” de cada creyente. No se trata de limitarse a una hora de culto en el templo, sino de llevar la gracia y la Palabra a la vida real, de compartir con el prójimo cercano, con los misioneros, con hermanos de otras naciones aquello que de verdad necesitan. Pablo afirmó que la “vida es adoración”, y esta se concreta cuando ejercemos la diakonía. El pastor David Jang recalca que “ofrecerse en sacrificio vivo, santo y agradable a Dios” (Ro 12:1) se materializa en una entrega real en la cotidianidad. No basta con cantar y escuchar buenos sermones para completar la adoración. Solo cuando luego de ello “procuramos con todas nuestras fuerzas suplir las necesidades de los santos” y servir a la comunidad, se convierte en ese “culto espiritual” que Dios recibe con agrado.

El mensaje de Romanos 12:1-13 sobre “la nueva vida en Cristo” desemboca, por ende, en la diakonía: presentar nuestro cuerpo como sacrificio vivo, no conformarnos a la corriente del mundo, respetar los diversos dones dentro de la Iglesia, derribar los muros con el poder de la cruz y amar a los hermanos de forma tangible. En ese proceso, la Iglesia crece y el mundo contempla el amor de Cristo a través de ella. Y todo esto se halla inscrito en la gran “historia de la salvación” de Dios. Según lo ha reiterado el pastor David Jang, la historia de la salvación es el plan global de Dios que rescata al hombre del pecado y que culmina en la consumación escatológica; en el centro de dicha historia están la cruz y la resurrección de Cristo, la obra del Espíritu Santo y la Iglesia.

Nuestro deber es sencillo: “escuchar la Palabra (kerygma), edificarnos en comunión (koinonía) y practicar el amor mediante el servicio (diakonía)”. Con ello, mostramos nuestra condición de discípulos de Jesús como “Nuevo Israel” y glorificamos a Dios. Romanos 12 actúa como una guía práctica condensada de todo este proceso. Si hemos sido salvados, debemos examinarnos ante esta Palabra y preguntarnos: “¿De verdad ofrezco mi vida como adoración? ¿Estoy realmente compartiendo las necesidades de los hermanos y esforzándome por hospedar y servir?” Las enseñanzas del pastor David Jang nos reavivan este interrogante y nos llaman a la acción.

Por lo tanto, tanto de forma individual como colectiva, hemos de grabar esta enseñanza en el corazón y llevarla a la práctica. Si alguien pide ayuda, antes de preguntarme “¿cuánto puedo dar?”, he de cuestionarme “¿existe alguna posibilidad de dar aún más?”. Ese es el amor que mostró Jesús y la genuina adoración a la que Romanos 12 nos llama. Cuando una comunidad practica esta forma de culto, es imposible que el mundo no la reconozca como auténticos discípulos de Cristo. Este es el camino que debemos transitar tras ser salvados, la misión del Nuevo Israel y la conclusión práctica del evangelio que el pastor David Jang ha venido proclamando incesantemente.

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L’ère du Saint-Esprit – Pasteur David Jang


I. Le mystère de la Trinité et la promesse du Consolateur

Le pasteur David Jang, se fondant sur le passage de Jean 14,15-26, traite en profondeur de la promesse du Consolateur (le Saint-Esprit) lors du discours d’adieu de Jésus-Christ. Il souligne à quel point l’économie du salut, opérée par le Dieu trinitaire, est une grâce étonnante. Dans ce passage, Jésus, au moment de son discours d’adieu, déclare : «Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements» (Jn 14,15), puis poursuit : «Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Consolateur, pour qu’il demeure éternellement avec vous» (Jn 14,16). C’est la promesse que, après le départ du Fils, les disciples ne seraient pas laissés orphelins, mais recevraient le Saint-Esprit. À ce stade, le pasteur David Jang développe l’œuvre de salut du Dieu trinitaire, répétant inlassablement que la foi en un seul Dieu en trois Personnes (Père, Fils, et Saint-Esprit) est le cœur de la doctrine chrétienne et la véritable vérité.

Jésus exhorte ses disciples à ne pas s’inquiéter. Sur quoi s’appuie-t-Il pour dire cela ? Premièrement, parce que le Père, Créateur, est vivant ; deuxièmement, parce que Jésus-Christ est le chemin, la vérité et la vie ; troisièmement, parce qu’Il enverra le Consolateur, le Saint-Esprit. Ainsi, dans la Trinité, les rôles et l’action du Père, du Fils et du Saint-Esprit sont unis. Le chapitre 14 de l’Évangile de Jean présente le Saint-Esprit, appelé Paraclet (du grec paraklêtos), comme «l’Esprit de vérité». Selon le pasteur David Jang, ce même Esprit de vérité est caché aux yeux de ceux qui appartiennent au monde, mais se révèle comme une grâce spéciale à ceux qui aiment Jésus, gardent sa Parole et croient en Lui. Le monde ne peut ni le recevoir ni le connaître, tandis que les croyants font l’expérience du Saint-Esprit au travers de l’œuvre salvatrice de Jésus-Christ.

Dans le passage, Jésus déclare explicitement : «Il demeure avec vous et il sera en vous» (Jn 14,17). Le Saint-Esprit n’est pas limité par l’espace ou le temps. Même après la résurrection et l’ascension du Christ, Il demeure avec tous les croyants du monde entier. Le pasteur David Jang qualifie cet avènement d’«ère grandiose du Saint-Esprit». Le Saint-Esprit, agissant sur l’œuvre rédemptrice accomplie par Jésus, entre dans le cœur des croyants, les console, les protège, leur ouvre les yeux sur la vérité, et leur insuffle force et puissance. L’homme, enchaîné par le péché, peut désormais trouver la liberté et marcher sur la voie d’une vie nouvelle grâce à la rédemption de Jésus-Christ et la venue du Consolateur, le Saint-Esprit.

«Je ne vous laisserai pas orphelins», déclare le Seigneur, parole qui concerne non seulement les disciples de l’époque, mais aussi chacun de nous aujourd’hui. Les disciples ont été témoins directs de la Passion, de la mort, puis de la résurrection de Jésus, mais leur cœur était rempli de crainte à l’idée de voir Jésus partir physiquement. Pourtant, Jésus ne les a pas abandonnés, affirmant au contraire : «Je reviendrai à vous» (Jn 14,18), garantissant la nouvelle ère inaugurée par la descente du Saint-Esprit après sa résurrection. Le pasteur David Jang insiste alors sur la foi absolue de Jésus. Face à la croix et à la mort, Jésus a pu déclarer : «Parce que je vis, vous aussi vous vivrez» (Jn 14,19), montrant qu’Il était pleinement assuré de la réalité de la résurrection. La mort n’était que passagère et la puissance de la mort ne pouvait Le retenir. De ce fait, nous voyons déjà la victoire qu’Il détient en main.

Le pasteur David Jang revient sans cesse sur l’importance de la doctrine de la Trinité. Le Dieu trinitaire ne saurait être compris à travers le monarchianisme ou le modalisme, car le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont trois Personnes distinctes et égales en divinité. Si le Fils Jésus-Christ et le Saint-Esprit étaient de simples «créatures» subordonnées au Père, il serait difficile de qualifier l’œuvre de la croix de véritable œuvre de Dieu. Au contraire, Jésus-Christ, vrai Dieu (de même essence que le Père), est venu pour accomplir la rédemption, et le Saint-Esprit, Lui aussi vrai Dieu, nous accompagne sur le chemin du salut.

Certains s’interrogent : pourquoi croire en la Trinité ? Ne suffit-il pas de croire en un seul Dieu ? Le christianisme croit en la Trinité parce que, pour connaître Dieu pleinement, il faut reconnaître l’action conjointe du Père qui nous aime, du Fils Jésus qui manifeste Son amour, et du Saint-Esprit qui nous rappelle toutes les Paroles de Jésus et façonne notre vie nouvelle. Le pasteur David Jang souligne : «Nous connaissons qui est Dieu par Jésus-Christ.» L’homme, être fini, ne peut atteindre à la connaissance du Dieu infini de lui-même. Mais Dieu s’est révélé en Jésus-Christ venu en chair, nous montrant, par la mort et la résurrection de Jésus, l’immensité de Son amour. Et c’est précisément le Saint-Esprit qui, de nos jours, nous applique et nous fait comprendre le chemin de Jésus dans chacune de nos vies. Le Dieu trinitaire est donc un seul Dieu, tout en étant trois Personnes qui conduisent l’homme à la sanctification et à l’accomplissement du salut.

Par la grâce de Jésus-Christ, nous recevons la justification (le fait d’être déclarés justes). Ensuite, «la communion du Saint-Esprit» nous permet de progresser continuellement vers la sainteté. Voilà pourquoi la bénédiction trinitaire suit l’ordre «la grâce du Seigneur Jésus-Christ, l’amour de Dieu et la communion du Saint-Esprit» (2 Co 13,13). Par la grâce de Jésus, nous accédons à l’amour du Père, et le Saint-Esprit, habitant en nous, nous permet de vivre sans cesse dans cet amour. Pour reprendre les termes du pasteur David Jang : «Le salut accompli sur la croix est appliqué, en chaque personne, par le Saint-Esprit. Et ce salut, une fois appliqué, produit en nous des fruits concrets grâce à la direction du Saint-Esprit.»

Si l’époque de l’Ancien Testament a révélé, par la loi et l’alliance divines, l’étendue de notre péché et de nos limites, l’ère du Nouveau Testament a vu l’accomplissement de l’œuvre du Fils, Jésus-Christ, venu pour nous. Après sa mort, sa résurrection et son ascension, s’est ouverte l’ère du Saint-Esprit. Dans Actes 2, au jour de la Pentecôte, l’Esprit descend de manière spectaculaire, donnant corps à la déclaration : «Quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé.» Contrairement à l’Ancien Testament, où l’Esprit reposait sur certains prophètes, désormais tous, hommes ou femmes, jeunes ou vieux, serviteurs ou servantes, peuvent recevoir le Saint-Esprit en croyant en Jésus. Le pasteur David Jang y voit l’accomplissement de l’amour universel de Dieu, nous permettant de faire l’expérience de la puissance du Saint-Esprit, «l’Esprit de vérité», et de marcher avec Lui dans une joie authentique.

Dans Jean 14,26, le Seigneur ajoute : «Mais le Consolateur, l’Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses et vous rappellera tout ce que je vous ai dit.» L’expression «en mon nom» signifie que le Saint-Esprit est envoyé à la suite de l’œuvre de la croix, de la résurrection et de l’ascension de Jésus. Le don du Saint-Esprit n’est pas accordé sans prix ; la mort substitutive de Jésus devait précéder l’ouverture du salut et de la grâce où s’inscrit la venue de l’Esprit. Le pasteur David Jang le résume ainsi : «Sans la croix, pas de Saint-Esprit.» Autrement dit, c’est sur le fondement de la victoire du Christ sur le péché que nous recevons l’Esprit «au nom de Jésus.»

Au quotidien, le Saint-Esprit illumine la vérité, nous rappelle tous les enseignements de Jésus, et nous fait vivre non pas une simple mémorisation intellectuelle, mais une transformation puissante de notre vie. Quand nous tombons dans le péché ou nous laissons submerger par le désir charnel, le Saint-Esprit nous avertit : «Reviens au chemin du Seigneur, ceci est un péché.» Puis, dans cette démarche de repentance, Il nous protège, nous console, et nous amène à mieux comprendre la justice de Jésus, à élever vers Lui un chant de gratitude. Le pasteur David Jang nomme cela «le chemin de la vraie liberté.» Le monde confond souvent liberté et licence, ou indépendance absolue. En réalité, nous entrons dans la véritable liberté lorsque, par l’expiation de Jésus-Christ, nous recevons le pardon, puis vivons dans l’Esprit. Là seulement nous sommes libérés de nos chaînes et vivons pleinement.

Beaucoup suggèrent de lire Jean 14 le jour de la Pentecôte. Jésus y affirme : «Même si je pars, vous n’avez pas à vous troubler. Le Consolateur, l’Esprit, viendra et demeurera éternellement avec vous.» Pour les croyants, il n’y a pas de plus grande consolation. Au temps de Jésus, les disciples avaient sous leurs yeux le Ressuscité, mais les générations suivantes ne bénéficieraient pas de sa présence physique. Or, grâce à la venue du Saint-Esprit, tous ceux qui croient en Jésus, où qu’ils se trouvent et en tout temps, peuvent faire la même expérience de sa grâce. Le Saint-Esprit accomplit la promesse de Jésus : Il est «un autre Consolateur», signe que Dieu inaugure pour nous une «ère nouvelle».

Le mot grec paraklêtos, habituellement traduit par «Consolateur» (ou «Avocat», «Défenseur», «Conseiller»), recouvre une large palette de significations : «celui qui aide et se tient à vos côtés», «celui qui soutient», «celui qui encourage». En anglais, on utilise souvent ComforterAdvocateCounselor. Le pasteur David Jang remarque que comfort (en latin com + fortis) signifie «donner de la force», insistant sur le fait que le Saint-Esprit ne fait pas que nous réconforter : Il nous accorde aussi courage et puissance spirituels. La hardiesse de témoigner de l’Évangile vient du Saint-Esprit. Les disciples, réunis pour prier dans la chambre haute après la résurrection, ont reçu l’Esprit et, dès lors, ont proclamé la Bonne Nouvelle sans craindre la mort. C’est cette puissance, même dans les persécutions les plus violentes, qui a permis l’expansion de l’Évangile.

Le Saint-Esprit nous rappelle toutes les paroles de vérité prononcées par Jésus, nous les enseigne et nous conduit à marcher par la foi sur ses traces. Le pasteur David Jang souligne que «cette habitation intérieure de l’Esprit nous permet de rencontrer le Seigneur en tout lieu et en tout temps, franchissant les limites du temps et de l’espace». Quand nous devenons le temple du Saint-Esprit, notre foi ne se limite plus à un savoir ou à un cadre institutionnel. Nous cherchons la direction du Saint-Esprit dans chacun de nos actes, nous fuyons le péché et persévérons dans la vérité. Cela change la motivation profonde de notre cœur : nous ne sommes plus dominés de l’extérieur par la loi ou par des contraintes religieuses, mais nous sommes transformés de l’intérieur, libres et animés par l’Esprit.

Ainsi, Jean 14 concentre en lui-même la profondeur de la Trinité. Le Père a conçu le plan du salut, le Fils l’a accompli, et le Saint-Esprit l’applique concrètement à chaque croyant, faisant porter du fruit. Sans cette perspective trinitaire, on pourrait considérer l’Église comme une simple organisation religieuse inventée par les hommes. Mais, en comprenant l’économie trinitaire, nous saisissons que l’Église est «la communauté où réside le Saint-Esprit». Chacun de nous peut devenir un «temple de l’Esprit», goûtant déjà, sur cette terre, la gloire céleste et vivant dans l’espérance.

Le pasteur David Jang déclare : «Le Saint-Esprit est celui qui bâtit l’Église, tout en veillant et en transformant nos âmes.» Quand Il vient en nous, nous pouvons tenir fermes jusqu’à la fin, en nous attachant à l’alliance de Jésus-Christ. Même si nous tombons ou péchons, l’Esprit nous habite, nous rappelant à la repentance et à la sainteté. Selon la vision évangélique, le Saint-Esprit peut aussi guérir et consoler, dissipant les conflits et les blessures de notre époque. Il adoucit les cœurs endurcis par la haine, amenant réconciliation et amour, et libère les opprimés par le péché pour leur offrir la joie.

Le fait que Jésus, après son départ, nous envoie le Consolateur qui demeure en nous pour toujours est d’une immense consolation. Où que l’on vive, à quelque époque que l’on appartienne, quiconque confesse Jésus-Christ comme Seigneur et aime sa Parole reçoit le même don de l’Esprit. Ainsi s’exprime la «catholicité» (universalité) de l’Église dont parle souvent le pasteur David Jang. Cette universalité repose sur le fait que le Saint-Esprit est répandu sur toute chair. Dans l’Église, on ne peut établir de discrimination fondée sur le rang, l’âge, le sexe ou la position sociale. Le Saint-Esprit accorde à chacun divers dons pour former un seul corps, témoin du Christ. Ainsi, chacun peut contribuer, par ses charismes, à la vie de la communauté.

De plus, le Saint-Esprit, «Esprit de vérité», ne tolère pas le mensonge, l’obscurité, la haine ou la violence. Le monde est ébranlé par la quête du profit, du pouvoir et par le choc des désirs, mais dans la communauté animée par l’Esprit, on apprend à servir et à pardonner. Tel est l’horizon à poursuivre pour l’Église de Jésus-Christ. Bien que l’Église soit imparfaite, si elle demeure dans l’Esprit et avance peu à peu vers la vérité et l’amour, le monde apercevra, à travers elle, la lumière du Christ. Le pasteur David Jang présente ce processus comme «la voie de l’expansion du règne de Dieu.» L’Église, tout en étant sainte et distincte du monde, demeure au cœur de celui-ci pour le servir, guidée par l’Esprit, franchissant toutes les barrières linguistiques et culturelles pour annoncer l’Évangile.

Ainsi, le pasteur David Jang insiste sur la promesse d’une nouvelle ère du Saint-Esprit, ancrée dans le chapitre 14 de l’Évangile de Jean qui dévoile la vision trinitaire du salut et la venue du Consolateur. Nous croyons en un Dieu unique en trois Personnes. Même si des forces tentent de saper la doctrine chrétienne, la foi trinitaire, fondée sur la Parole, reste inébranlable. Par ailleurs, ceux qui expérimentent la Trinité de manière concrète sont capables d’aller de l’avant avec hardiesse dans le monde, portés par la puissance brûlante du Saint-Esprit.

On ne devient enfant de Dieu que par le sacrifice de Jésus-Christ sur la croix ; quiconque reconnaît cela et accueille le Seigneur reçoit le Saint-Esprit, qui aide à briser le joug du péché. Le cœur repentant et régénéré revêt un habit nouveau dans l’Esprit, se conformant de plus en plus à l’image de Jésus. Cela se traduit, au sein de la communauté ecclésiale, par une pratique de l’amour et du service mutuel, et se diffuse dans le monde comme un parfum de Christ. C’est la puissance de l’Évangile, rendue possible par l’action du Consolateur, le Saint-Esprit. Depuis Jean 14, l’Église a pu traverser persécutions et crises au fil des siècles – Moyen Âge, époque moderne et contemporaine –, parce que le Saint-Esprit n’a jamais abandonné ceux qui croient. Le pasteur David Jang affirme que l’action du Saint-Esprit demeure actuelle et nous invite avec conviction à «louer le Dieu trinitaire.»


II. La vie dans l’ère du Saint-Esprit et l’accomplissement du salut

S’appuyant sur la foi trinitaire, le pasteur David Jang enseigne comment doit vivre le croyant de l’ère du Saint-Esprit. Recevoir l’Esprit, c’est vivre de manière «présente» le salut en Jésus-Christ, bénéficier de la liberté du pardon du péché tout en avançant dans la sanctification rendue possible par la puissance divine. Le salut n’est pas un événement ponctuel relégué au passé, il embrasse le présent et le futur dans un processus qui culminera un jour. Au moment où l’on croit en Jésus, on est «déclaré juste», mais, en même temps, on entame le chemin de la sanctification, dans lequel on abandonne peu à peu ses anciennes habitudes pécheresses. Cette sanctification n’est pas le fruit de nos seuls efforts ou de notre volonté propre ; elle est intimement liée à l’aide et à la direction du Saint-Esprit.

Le pasteur David Jang qualifie souvent Romains 8 de «chapitre du Saint-Esprit». De Romains 1 à 7, l’apôtre Paul dresse le constat du péché humain, explique comment la croix de Jésus rachète ce péché, et quiconque met sa foi en Lui est justifié. Au chapitre 8, il expose la doctrine du Saint-Esprit, annonçant la liberté accordée au croyant dans l’Esprit. Paul déclare : «Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ» (Rm 8,1) et «la loi de l’Esprit de vie en Jésus-Christ m’a affranchi de la loi du péché et de la mort» (Rm 8,2). Ainsi, animés par l’Esprit, nous ne sommes plus des condamnés, mais des enfants de Dieu, pouvant nous approcher de Lui avec assurance.

Lorsque le Saint-Esprit agit, notre salut ne reste pas au stade de la simple profession de foi intellectuelle, mais se manifeste concrètement dans notre vie. Galates 5 décrit le fruit de l’Esprit : l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maîtrise de soi. Si quelqu’un se dit sauvé, mais que sa vie n’en porte aucun signe, cela laisse entendre qu’il n’a pas accueilli pleinement l’action de l’Esprit. Or, l’Esprit laboure notre cœur, chasse le mensonge, l’avidité, la convoitise, la haine, afin que nous ressemblions de plus en plus à Jésus. C’est pourquoi, que ce soit au moment de la Pentecôte ou dans chaque culte, le pasteur David Jang exhorte à «aspirer à la plénitude du Saint-Esprit». Même la meilleure prédication ou la plus solide formation biblique ne peuvent opérer un changement intérieur si nous ne désirons pas ardemment être remplis de l’Esprit.

Le pasteur David Jang qualifie le livre des Actes des Apôtres de «livre des actes du Saint-Esprit». Malgré le titre «Actes des Apôtres», la lecture montre que le fil conducteur n’est pas la compétence de Pierre ou de Paul, mais plutôt la direction du Saint-Esprit, qui les guide vers divers lieux, vers différents peuples, répandant l’Évangile. Après la Pentecôte, Pierre prêche avec hardiesse et trois mille personnes se convertissent en un jour. Puis l’Évangile sort de Jérusalem pour gagner la Judée, la Samarie, et finalement les confins de la terre. Cet extraordinaire mouvement ne procède pas de la force humaine. Les disciples, qui avaient fui par crainte lors de l’arrestation de Jésus, prennent soudain courage pour proclamer la Bonne Nouvelle, même au péril de leur vie. Cette puissance, qui a permis à l’Évangile de se déployer malgré les persécutions, est manifestement l’œuvre du Saint-Esprit.

La force du Saint-Esprit, c’est la transformation de la personne, l’édification de l’Église, la «secousse» qui ébranle le monde pour y instaurer le règne de Dieu. L’Église est la communauté appelée à participer à cette œuvre de l’Esprit, et la vie du chrétien consiste à marcher avec Lui. Inévitablement, persécutions et épreuves surgissent. Dans les chapitres 15 et 16 de l’Évangile de Jean, Jésus prévient : le monde vous haïra. Pourquoi ? Parce que le monde préfère les ténèbres à la lumière (cf. Jn 3,19). Au lieu de reconnaître humblement leurs péchés, beaucoup les cachent et se justifient. Mais le croyant, animé par l’Esprit, confesse ses fautes, observe la Parole de Dieu et poursuit la voie du Christ.

L’ère du Saint-Esprit n’est pas une époque où nous serions «laissés orphelins», mais celle où le Consolateur nous soutient, nous défend, nous enseigne. Le pasteur David Jang le décrit sous plusieurs facettes : en tant que «Consolateur», Il guérit nos cœurs brisés ; en tant qu’«Avocat», Il nous défend quand Satan nous accuse de nos fautes, nous rappelant que nous sommes justifiés par la Croix du Christ ; en tant qu’«Aide», Il nous donne la force et la sagesse pour une vie nouvelle ; en tant que «Conseiller», Il nous éclaire quand nous sommes perdus, ranimant en nous les Paroles de Jésus. Surtout, ces œuvres se produisent «en nous», parce que le Saint-Esprit habite au plus intime de notre être.

Le pasteur David Jang enseigne également qu’après la Pentecôte, hommes et femmes, esclaves ou libres, tous peuvent recevoir le Saint-Esprit. Dans l’Ancien Testament, l’Esprit reposait essentiellement sur des prophètes ou des rois, mais aujourd’hui, la prophétie de Joël – «Je répandrai mon Esprit sur toute chair» (Jl 2,28-29) – s’est accomplie. Dans Actes 2, Pierre cite Joël pour expliquer ce qui se passe à la Pentecôte, ce déversement de l’Esprit. Ainsi, les murs sociaux et culturels tombent, et l’Église devient une communauté rassemblant toutes sortes de personnes. De nos jours encore, elle se compose de personnes de diverses origines et de toutes conditions, mais qui louent Dieu d’une même voix et se servent les uns les autres. Parce que le Saint-Esprit crée l’unité.

Le Saint-Esprit dispense à chacun divers dons (charismes). Certains reçoivent la parole de sagesse, d’autres la parole de connaissance, d’autres encore la foi, la guérison, la prophétie, le discernement des esprits, le parler en langues ou l’interprétation (1 Co 12). L’essentiel est de se souvenir que «tous ces dons proviennent d’un même Esprit». Leur but est l’édification de l’Église, le service du prochain et la gloire de Dieu. Le pasteur David Jang insiste : aucun charisme n’est supérieur à un autre. Dans certaines Églises, on prétend que ceux qui ne parlent pas en langues ne sont pas sauvés. C’est un enseignement extrême en désaccord avec l’équilibre biblique. Que ce soit le parler en langues ou la prophétie, c’est le Saint-Esprit qui «distribue ses dons à chacun comme il veut» (1 Co 12,11). Nous devons désirer les dons avec ferveur, mais sans en tirer orgueil ni mépriser les autres ; au contraire, nous devons nous servir mutuellement avec amour.

En plus d’édifier l’Église, le Saint-Esprit fait grandir en sainteté la vie de chacun. Chaque péché nous salit comme un vêtement souillé, d’où la nécessité de la repentance et de la purification. Il est difficile de se défaire d’habitudes pécheresses ancrées. L’apôtre Paul, dans Romains 7, confesse : «Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas» (Rm 7,19). Mais, au chapitre 8, il déclare : «Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ» (Rm 8,1) et «la loi de l’Esprit de vie… t’a libéré de la loi du péché et de la mort» (Rm 8,2). Par là, nous voyons qu’il est possible d’être victorieux dans l’Esprit. Même les formes d’addiction les plus graves peuvent être brisées par la puissance du Saint-Esprit. Le pasteur David Jang considère l’Esprit comme «l’Esprit de la liberté et de la délivrance intérieures». L’homme ne peut souvent s’arracher à l’emprise du péché par sa seule volonté. L’Esprit, cependant, a le pouvoir de rompre ces chaînes, nous faisant naître à une vie nouvelle.

Une autre œuvre décisive du Saint-Esprit est de «nous pousser sans cesse à la prière». Paul écrit en Romains 8,26-27 : «Nous ne savons pas ce qu’il convient de demander dans nos prières ; mais l’Esprit lui-même intercède pour nous par des soupirs inexprimables.» Beaucoup de croyants peinent à prier longtemps, car l’esprit se distrait ou se fatigue. Le parler en langues, lorsqu’il est reçu, nous permet de prier au-delà de la raison discursive et de persévérer dans la prière. Le parler en langues édifie celui qui l’exerce, tandis que la prophétie édifie l’ensemble de la communauté (1 Co 14). Ne pas parler en langues ne signifie pas qu’on n’est pas sauvé, mais si Dieu nous l’accorde, il est bon de désirer tous les dons, quelles qu’en soient les formes. Telle est la recommandation du pasteur David Jang.

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Ainsi, le Saint-Esprit produit en l’Église une multitude de charismes et de fruits. L’histoire de l’Église montre que chaque période de grand réveil spirituel a été marquée par la puissance de l’Esprit : la Pentecôte du livre des Actes, la croissance fulgurante de l’Église primitive, la Réforme à la fin du Moyen Âge, les grands réveils à l’époque moderne, et l’expansion missionnaire mondiale à l’époque contemporaine. Quand l’Église se vide de la flamme de l’Esprit, elle tombe dans le formalisme religieux et cesse d’être sel et lumière pour le monde. Le pasteur David Jang nous met en garde : l’Église doit constamment se renouveler dans l’Esprit. «Une Église privée d’Esprit se contente de répéter des rites mécaniques, sans montrer un visage différent du monde.» À l’inverse, une Église remplie de l’Esprit rayonne la vie de Dieu, attirant les cœurs vers une véritable transformation.

La foi trinitaire indique que le Père a envoyé le Fils, Jésus-Christ, qui a obéi jusqu’à la mort pour parachever notre rédemption, tandis que le Saint-Esprit continue de la déployer en chaque personne et dans la communauté, jusqu’à ce que le Fils revienne. L’accomplissement final du salut aura lieu lors du retour du Christ. D’ici là, l’Esprit nous conduit chaque jour, nous sanctifie et nous fortifie. Selon le pasteur David Jang, «Le Saint-Esprit a pour objectif de former des disciples qui ressemblent à Jésus, tout en parant l’Église comme une épouse en vue de son retour.» Aussi la dimension personnelle de la piété et la vie communautaire vont de pair. L’Esprit Saint promeut la sanctification individuelle, mais aussi l’édification mutuelle. Quand nous confessons nos fautes, prions les uns pour les autres, et soutenons les plus faibles, la sainteté grandit solidement.

La Bible annonce qu’aux cieux nouveaux et à la terre nouvelle, le peuple de Dieu louera le Seigneur éternellement (Ap 21). Jusqu’à ce jour, l’Esprit ne cesse de veiller sur les croyants de chaque époque. Le pasteur David Jang précise : «Jusqu’au jour du jugement, le Saint-Esprit plaidera en notre faveur.» Grâce au sang de Jésus, nous sommes inscrits dans le livre de vie, et l’Esprit confirme cette certitude dans nos consciences, nous assurant d’être libérés de toute condamnation. Malgré l’agitation du monde, malgré les conflits qui déchirent parfois l’Église, tant que l’Esprit ne se retire pas, l’Église véritable du Christ ne saurait disparaître. C’est l’Esprit qui, dans son amour, nous interpelle à la repentance et suscite en nous une dynamique de renouveau.

Vivre en l’ère du Saint-Esprit, c’est participer jour après jour à l’économie du Dieu trinitaire. Par l’amour du Père, la grâce du Fils et la communion de l’Esprit, nous sommes devenus enfants de Dieu. Justifiés par la croix de Jésus, nous cheminons dans la sainteté grâce au Saint-Esprit. Bien que nous ne soyons pas parfaits, à mesure que nous implorons son aide et avançons pas à pas, l’«homme ancien» régresse et l’image de Jésus transparaît en nous. Le pasteur David Jang parle à ce sujet du «déploiement du royaume de Dieu en nous, dans l’Église et dans le monde». Plus l’Église vit une sainteté distincte de celle du monde, plus celui-ci, confronté à la vérité, aura l’occasion de s’ouvrir à l’Évangile.

Le chapitre 14 de Jean, qui annonce la venue du Consolateur et la vision trinitaire du salut, est le cœur de la foi chrétienne. Depuis l’Église primitive jusqu’à aujourd’hui, c’est cette promesse et cet Esprit qui ont permis à l’Église de subsister. Le pasteur David Jang exhorte alors : «Préservons cet héritage de foi et devenons une Église qui expérimente toujours plus la présence du Saint-Esprit.» Sur le plan individuel, cela implique de désirer chaque jour l’Esprit qui habite en nous, de méditer la Parole, de prier, et de combattre le péché pour mieux connaître Jésus. Au niveau communautaire, il s’agit de conjuguer les différents dons distribués par l’Esprit pour former un seul corps, pallier les faiblesses des uns et des autres, et rayonner la bienveillance du Christ dans le monde.

Au cœur de cette mission se trouve «l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ», et «le Saint-Esprit qui grave en nous cette Parole et nous fait porter du fruit». Derrière tout cela, on discerne la main du Père et Son dessein éternel. Dans l’économie trinitaire, jamais nous ne sommes abandonnés ni désorientés. Le Consolateur, le Saint-Esprit, nous guide, nous affermit, nous appelle à la repentance et nous pousse à la prière. Celui qui saisit et accueille cette vérité n’a plus rien à craindre, pas même la persécution ou la mort. Car après la mort, nous attend la résurrection, et la victoire de Jésus devient notre victoire. Fort de cette espérance, le croyant se renouvelle chaque jour dans l’Esprit, portant avec abondance les fruits de l’amour, de la joie et de la paix.

Le pasteur David Jang souligne que la promesse du Saint-Esprit, apparue dès Jean 14, se développe dans Joël 2, Actes 2, Romains 8, Galates 5, 1 Corinthiens 12-14 et d’autres passages du Nouveau Testament, formant la force essentielle de l’Église primitive. Le même Saint-Esprit demeure à l’œuvre aujourd’hui. Il nous suffit d’en saisir la réalité par la foi. Ainsi, l’Église se révèle comme une communauté de vie, non une institution purement religieuse ; elle se tient sous l’amour et la puissance du Dieu trinitaire, guidée par l’Esprit.

Nous vivons à présent l’ère du Saint-Esprit, expérimentant la promesse du Consolateur, adorant le Dieu trinitaire en communion avec Lui. Depuis l’ascension de Jésus, nous ne sommes pas livrés à nous-mêmes ; l’Esprit Saint continue de nous enseigner toute la vérité, nous faisant entrer dans la volonté du Père par l’œuvre rédemptrice de Jésus. À notre époque de grâce, tous ceux qui invoquent le nom de Jésus peuvent recevoir le Saint-Esprit, partager la variété de ses dons, témoigner de Lui au monde, et incarner l’amour et la vérité. C’est là le cœur du message que le pasteur David Jang ne cesse d’annoncer : «L’ère du Saint-Esprit est arrivée.» Nous adorons le Dieu unique en trois Personnes – le Père, le Fils et le Saint-Esprit – et demeurerons éternellement en Lui.

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The Age of the Holy Spirit – Pastor David Jang


I. The Mystery of the Trinity and the Promise of the Helper, the Holy Spirit

Pastor David Jang, speaking from John 14:15–26, has repeatedly emphasized how astonishing the gracious plan of salvation by the Triune God truly is, especially in Jesus Christ’s farewell discourse where He promises the Holy Spirit, the Helper (Paraclete). In the passage, Jesus says in His farewell sermon, “If you love Me, you will keep My commandments,” and continues, “I will ask the Father, and He will give you another Helper to be with you forever.” This is the promise that after the Son, Jesus Christ, departs, He will not leave His disciples as orphans but will send them the Holy Spirit. At this point, Pastor David Jang proclaims the Triune God’s work of salvation, emphasizing again and again that the core doctrine of Christianity—believing in the Father, the Son, and the Holy Spirit, three distinct persons yet one essence—is the true truth.

Jesus tells His disciples not to be troubled. On what basis? First, because God the Father, the Creator, is alive and active; second, because Jesus Christ, who is the way, the truth, and the life, remains with them; and third, because the Lord will send the Holy Spirit, the Helper. Thus, within the Trinity, the roles and works of the Father, the Son, and the Holy Spirit are united. Particularly in John 14, the Holy Spirit is introduced as the “Spirit of truth,” referred to by the Greek term Paraklētos (“Paraclete,” often rendered “Helper” or “Advocate”). According to Pastor David Jang, this Spirit of truth remains hidden from those who belong to the world, but is revealed as a special grace to those who love Jesus, keep His Word, and believe. Those of the world neither receive nor know the Spirit, but believers encounter the Holy Spirit through the redemptive work of Jesus Christ.

In the text, Jesus explicitly says, “He dwells with you and will be in you.” The Holy Spirit is not bound by space or time and, even after the Lord’s resurrection and ascension, continues to be with all believers across the world. Pastor David Jang describes this as the inauguration of the “great era of the Holy Spirit.” The Holy Spirit works on the foundation of Christ’s finished work of redemption, dwelling in believers’ hearts, comforting them, protecting them, opening their eyes to truth, and empowering them with strength and capability. Although humans are bound by the chains of sin, through Jesus Christ’s atoning sacrifice and the Holy Spirit sent through Him, we are set free and can walk the path of new life.

The Lord’s promise—“I will not leave you as orphans”—applied not only to the disciples of that day but also to all of us today. The disciples experienced firsthand the sufferings of the cross, Jesus’s death, and resurrection, yet they were afraid as they confronted the reality of Jesus’s physical departure. But Jesus did not “leave” them; rather, He declared, “I will come to you,” confirming a new history through the coming of the Holy Spirit after His resurrection. Pastor David Jang highlights Christ’s absolute confidence in this moment. Even as He faced the extremity of the cross and death, the Lord declared, “Because I live, you also will live,” showing how fully He was certain of the resurrection. Jesus knew that death was only temporary and that the power of the grave could not hold Him. In that sense, He was already in a place of victory.

Pastor David Jang repeatedly affirms the importance of the doctrine of the Trinity. The Triune God cannot be explained away by Monarchianism or Modalism; rather, the Father, the Son, and the Holy Spirit are independent persons yet co-equal as God. If Jesus Christ and the Holy Spirit were subordinated as if they were mere “creations of God the Father,” it would be difficult to say that the redemption accomplished on the cross was truly God’s work. But Jesus Christ, being truly God (of the same essence as God), came to us and carried out atoning salvation, and the Holy Spirit, also truly God, journeys with us in our path of salvation.

Some may question why the doctrine of the Trinity is necessary, asking, “Why isn’t believing in just one God enough?” However, the reason Christianity believes in the Trinity is that in order to know God fully, one must understand that the Father, the Son who reveals the Father’s love, and the Holy Spirit who helps us recall all Jesus’s words and shapes our lives, work together as one. Pastor David Jang says, “We came to know who God is through Jesus Christ.” Because humankind is finite, we cannot know the infinite God on our own; but God revealed Himself through Jesus Christ, who came in human form, and showed us how great God’s love is through the cross—His death and resurrection. Moreover, the One who applies the way of Jesus to each one of us today and enlightens us to understand it is the Holy Spirit. Hence, the Triune God is one God in three persons, completing our entire journey of salvation and sanctification.

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By the grace of Jesus Christ, we are counted as righteous. And through the “fellowship of the Holy Spirit,” we continue to grow in holiness. That is the reason the Trinitarian benediction says, “The grace of the Lord Jesus Christ, and the love of God, and the fellowship of the Holy Spirit.” Through the grace of Jesus Christ, we enter into God’s love, and by the indwelling presence of the Holy Spirit, we remain in that love. According to Pastor David Jang, “The salvation completed on the cross is applied to each individual by the Holy Spirit, and the Holy Spirit leads us so that this applied salvation bears concrete fruit.”

If the Old Testament era was a time in which the rule, covenant, and law of God the Father revealed our sins and limitations, the New Testament era witnessed the ministry of God the Son, Jesus Christ, who came in the flesh. After Jesus opened the path of redemption through His death, resurrection, and ascension, the age of the Holy Spirit has now dawned. Acts chapter 2, where the Holy Spirit descends at Pentecost, is the scene in which the astounding declaration, “Whoever calls on the name of the Lord shall be saved,” becomes a reality. No longer does the Holy Spirit rest solely on particular prophets, as in the Old Testament; instead, men and women, old and young—even children—who believe in Jesus Christ now receive the Holy Spirit. Pastor David Jang calls this the universal love promised by God and the true joy we experience when walking with the Spirit of truth.

In John 14:26, the Lord says, “But the Helper, the Holy Spirit, whom the Father will send in My name, He will teach you all things and bring to your remembrance all that I have said to you.” “Whom the Father will send in My name” indicates that the Holy Spirit is sent through the redemptive work of Jesus’s death, resurrection, and ascension. The Holy Spirit is not granted without cost; rather, by virtue of Jesus’s atoning death which opened the door of salvation and grace, the Holy Spirit is given. Pastor David Jang sums it up by saying, “Without the cross, there is no Holy Spirit.” Since it is upon the atoning work of Jesus Christ that the problem of sin is ultimately resolved, we receive the Holy Spirit “in the name of Jesus.”

The Holy Spirit illuminates the truth in our lives and brings to mind all that Jesus has spoken. This is not merely a process of memorizing knowledge; it is a remembrance and guidance that transforms our lives with power. When we fall into sin or become submerged in human desires, the Holy Spirit within us says, “Return to the Lord’s way—this is sin.” And in that process of repentance, the Spirit protects, comforts, and brings us to a deeper understanding of the righteousness of Christ, leading us to sing songs of thanksgiving. Pastor David Jang calls this “the path to true freedom.” The world mistakenly equates freedom with indulgence or doing whatever one wants, but in reality, only after we receive forgiveness of sins through the redemption of Jesus Christ and live in the Holy Spirit do we enter genuine freedom.

Many people say that John chapter 14 should be read on Pentecost Sunday. This is because Jesus says, “Even if I leave you, there is no need to be troubled, because the Holy Spirit, the Helper, will come, and He will be with you forever.” For believers, there is no greater comfort than this. During Jesus’s time, some disciples directly witnessed His resurrection, but those born in later generations cannot experience Jesus’s physical presence. However, because the Holy Spirit comes, anyone who believes in Jesus, transcending time and space, can experience the same grace. The Holy Spirit is that “other Helper” promised by Jesus, and signals the start of the “new age” God has prepared for us.

The Greek word Paraklētos—translated “Helper” or “Advocate”—carries meanings such as one who helps from alongside, a supporter, comforter, defender, counselor, or encourager. In English, it is rendered Comforter, Advocate, or Counselor. Pastor David Jang explains that the Latin root of “comfort” (com + fortis) means “to give strength together,” stressing that the Holy Spirit not only consoles us but also pours in spiritual power and courage. The boldness with which believers bear witness to the gospel in the world comes from the Spirit’s power. After Jesus’s resurrection, when the disciples gathered and prayed in the Upper Room, the Holy Spirit descended, and finally they began to preach the gospel fearlessly, undeterred by death. It was this fundamental power that enabled the gospel to spread, even amid fierce persecution.

The Holy Spirit continually reminds us of all the truths Jesus taught, instructing us and guiding us to follow Christ’s path by faith. Pastor David Jang emphasizes, “It is precisely through this indwelling of the Holy Spirit that we can meet the Lord anytime, anywhere, beyond the limits of time and space.” When we become the temple of the Holy Spirit, our faith is no longer limited to knowledge or institutional frameworks. Instead, we seek the Spirit’s guidance in every moment of life, striving to avoid sin and remain in the truth. This signifies a shift in our inner motivation, as we are no longer driven by external demands of the law or religious duty, but are voluntarily transformed in the Holy Spirit.

Thus, John chapter 14 is saturated with the profound mystery of the Triune God. The Father plans salvation; the Son, Jesus, accomplishes it; and the Holy Spirit applies it to each believer and brings forth fruit. Without understanding this doctrine, one could see the church merely as a human-made religious institution. But once we grasp the economy of the Trinity, we realize the church is a “community where the Holy Spirit dwells.” And we ourselves become “the temples of the Holy Spirit,” filled with hope as we taste the glory of heaven here on earth.

Pastor David Jang says, “The Holy Spirit is the One who builds the church and at the same time tends to and transforms our souls.” When the Helper, the Holy Spirit, comes, we can hold fast to the covenant of Jesus Christ, keeping our faith unwavering until the end times. Even if we stumble or sin, because the Holy Spirit dwells within, we can return to the path of repentance and holiness. Moreover, from a gospel perspective, the numerous conflicts and wounds of our era can be healed and comforted by the Holy Spirit. The Spirit opens the way to reconciliation and love for those whose hearts have hardened and who harbor hatred. The Spirit grants freedom and joy to those weighed down by sin.

Jesus’s departure, coupled with the promise that the Helper, the Holy Spirit, would come and remain in us forever, is no small consolation. No matter where one may be on the globe or to which generation one belongs, anyone who confesses Jesus Christ as Lord and yearns for His Word is equally able to receive the gifts of the Holy Spirit. This is the hallmark of the children of God’s community, and what Pastor David Jang persistently calls “the universality of the church.” This universality is ultimately realized because the Holy Spirit is poured out on all people. Within the church, differences in position, age, gender, or social status do not serve as grounds for discrimination. The Holy Spirit bestows diverse gifts upon different individuals, yet unites them into one body to bear witness to Christ. Thus, we form a community where members with various gifts cooperate and serve one another.

Because the Holy Spirit is also the “Spirit of truth,” falsehood, darkness, hatred, and violence cannot easily take root. The world sees endless conflict driven by profit, power, and selfish desire, but within a Spirit-led community, believers strive to serve and forgive one another, growing in love. That is the vision Jesus Christ’s church must pursue. Though the church is not perfect, when it relies on the Holy Spirit and practices truth and love step by step, the world sees the true light through the church. Pastor David Jang describes this process as “the expansion of God’s kingdom.” The church is distinguished from the world by its holiness, yet it also serves within the world, transcending linguistic and cultural barriers through the power of the Spirit to proclaim the gospel.

Pastor David Jang has repeatedly stressed through John 14 that a new age of the Spirit has dawned on the foundation of the Triune God’s promise of salvation and the Helper, the Holy Spirit. Believing that the Father, the Son, and the Holy Spirit, though three persons, are indeed one God acting in the work of salvation, is the essence of Christian faith. No matter what forces attempt to undermine Christian doctrine, the Trinitarian faith, grounded in the Scriptures, will not be shaken. And those who embody and experience this Trinitarian faith can boldly go into the world with the power of the Holy Spirit burning within their hearts.

There is only one way to become children of God—through the atoning sacrifice of Jesus Christ on the cross. When we comprehend that fact and receive Jesus, the Holy Spirit comes to help us break free from entrenched sins. Repentant and regenerated hearts are clothed anew in the Spirit, gradually conforming to the character of Christ. Consequently, within the church community we learn to love and serve one another, reflecting the fragrance of Christ out in the world as well. This is the power of the gospel, and the One who makes it possible is none other than the Holy Spirit, the Helper. Although the church has faced persecution, setbacks, and failures since John chapter 14, it has remained until now through the Middle Ages, the modern era, and into the present day because the Holy Spirit never leaves true believers. His work continues in our time as well, and Pastor David Jang confidently urges, “Let us praise our Triune God!”


II. Life in the Age of the Holy Spirit and the Fulfillment of Salvation

Building on the foundation of Trinitarian faith, Pastor David Jang has offered specific teachings on how believers should live in this age of the Holy Spirit. To receive the Holy Spirit is to experience the salvation of Jesus Christ as a “present reality” and to gain freedom from sin, along with the power to live in holiness. Salvation is not merely a past event; it embraces the present and continues until its completion. Once a believer trusts in Christ, he or she is declared righteous, yet simultaneously begins the lifelong process of sanctification, shedding old habits and sinful natures. This sanctification cannot be achieved by human will or effort alone; the Holy Spirit’s help and guidance are indispensable.

Pastor David Jang calls Romans 8 the quintessential “Holy Spirit chapter.” From Romans 1 to 7, the Apostle Paul shows how deeply humanity is entrenched in sin, how Christ’s cross makes atonement for that sin, and how believers are justified by faith. Then in chapter 8, Paul unfolds his teaching on the Holy Spirit, proclaiming the freedom the believer enjoys in the Spirit. He declares, “There is therefore now no condemnation for those who are in Christ Jesus,” and that “the law of the Spirit of life has set you free in Christ Jesus from the law of sin and death.” Thus, in the Holy Spirit, we are no longer condemned but can approach the Father boldly as His children.

When the Holy Spirit works, our salvation transcends mere intellectual declaration and manifests power in real life. Galatians 5 lists the fruit of the Spirit—love, joy, peace, patience, kindness, goodness, faithfulness, gentleness, and self-control—vividly illustrating this transformation. If you profess salvation yet your life shows no real change, it may be that you have not yet fully embraced the genuine work of the Holy Spirit. The Spirit plows the field of our hearts, driving out deceit, greed, lust, and hatred so that we become more like Christ. Therefore, Pastor David Jang continually encourages believers during Pentecost services and other church gatherings to “yearn for the fullness of the Holy Spirit.” No matter how excellent the preaching or how thorough the teaching, if individuals do not yearn for the Spirit’s fullness, deep spiritual transformation will be difficult to achieve.

Pastor David Jang calls the Book of Acts the “Acts of the Holy Spirit,” though the official title is “Acts of the Apostles.” Reading it reveals that the core narrative is not about the individual strengths of the apostles, but about where the Holy Spirit led them and how the gospel spread among different cities and peoples. After the Holy Spirit came at Pentecost, Peter preached boldly, and three thousand people repented and received Christ in a single day. The gospel then spread beyond Jerusalem to Judea, Samaria, and the ends of the earth, transforming the entire world through its power. This astonishing work was not due to the apostles’ innate abilities. In fact, they were fearful and scattered when Jesus was arrested. Yet once the Holy Spirit came upon them, they proclaimed the gospel boldly, even unafraid of death.

Such is the power of the Holy Spirit: changing individuals, building up the church, and shaking the world to expand God’s kingdom. The church is a community that partakes in the Spirit’s work, and the Christian life is a journey walking in step with the Spirit. Persecution and trials naturally arise in this process. In John 15 and 16, following chapter 14, Jesus warns that the world will hate His disciples. This hatred stems from the reality that people love darkness rather than light (John 3:19). Instead of repenting and confessing sin once it is exposed by the light, many reject repentance, seeking to assert their own righteousness. Yet believers, by the Holy Spirit, continually repent, obey the Word, and follow Christ’s path.

The age of the Holy Spirit is not one in which we are “left as orphans,” but one in which the Helper, the Holy Spirit, comforts, defends, and instructs us. Pastor David Jang addresses this from multiple angles. First, the Spirit is our Comforter, tending to our wounded hearts. Second, the Spirit is our Advocate, ensuring that when Satan accuses us of weakness and sin, we do not stand condemned but are protected by the merit of Christ. Third, the Spirit is our Helper, giving us tangible wisdom and power for righteous living. Fourth, the Spirit is our Counselor, guiding us when we lack knowledge and clarity, reminding us of Jesus’s words. All of these ministries occur through the indwelling presence of the Holy Spirit.

Pastor David Jang further preaches that since the outpouring of the Spirit, both women and men, both slaves and free persons—all can receive the Spirit. In the Old Testament, the Spirit mainly came upon a select few, such as prophets or kings, but now the promise of Joel (Joel 2:28–29) that the Spirit would be poured out on all flesh is fulfilled. Quoting Joel, Peter interpreted the dramatic descent of the Spirit at Pentecost in Acts 2. This event demolished barriers of social status and cultural background, revealing the path the church must follow. The church became a new community bound together, transcending differences of language, gender, race, or position. Even today, church congregations comprise people of varied backgrounds and social strata, yet they worship together and serve one another because the Holy Spirit unites them as one.

When the Holy Spirit comes, He bestows diverse gifts on each person. Some receive the word of wisdom or the word of knowledge, enabling them to teach and interpret Scripture. Others receive faith, healing, prophecy, discernment of spirits, tongues, or the interpretation of tongues (see 1 Corinthians 12). Yet the crucial point is that “all gifts come from the one Holy Spirit,” who gives them so that the church may be built up, neighbors served, and God ultimately glorified. Pastor David Jang emphasizes that no single gift is inherently superior to another, and the church should maintain a balance of diverse gifts. Some churches erroneously teach that you are not saved if you have not spoken in tongues, which departs from the balanced scriptural view. Whether tongues or prophecy, all gifts are distributed “as the Spirit wills.” Our responsibility is to desire the gifts while avoiding pride or contempt for others, serving one another in love.

In addition to gifting the church, the Holy Spirit also promotes personal holiness. Each time we sin, it is as if our holy garments become stained, and thus we need repentance and cleansing. Overcoming entrenched sin is not simple. The Apostle Paul laments in Romans 7, “I do not do the good I want, but the evil I do not want is what I keep on doing.” But in Romans 8 he proclaims, “There is therefore now no condemnation for those who are in Christ Jesus,” and “the law of the Spirit of life has set you free.” This shows that victory is possible in the Holy Spirit. No matter how deep the addiction or how severe the sinful habit, if we turn to the Holy Spirit, the Lord gives us strength to conquer it. Pastor David Jang calls the Holy Spirit “the Spirit of inner freedom and liberation.” It is through the Spirit that we break chains we cannot break by our own will, and thereby live as new creations.

Another key work of the Holy Spirit is “continually prompting us to pray.” Paul says, “We do not know what to pray for as we ought, but the Spirit Himself intercedes for us with groanings too deep for words” (Romans 8:26–27). Many believers struggle to pray for extended periods; their thoughts scatter, and they lose focus after a few minutes. Yet if they receive the gift of tongues, the Spirit can guide their prayers beyond the limits of the intellect, enabling them to pray for a longer time. Tongues is a gift that edifies the individual, whereas prophecy edifies others (1 Corinthians 14). Not having the gift of tongues does not mean one is unsaved. Still, if the Spirit permits, one should earnestly desire tongues or prophecy or any other gift. Such a posture of sincere desire is necessary, Pastor David Jang advises.

Thus, the Holy Spirit produces abundant fruit and bestows various gifts in the church. Looking back at church history, significant revivals have occurred whenever the Holy Spirit moved in great power. From the outpouring at Pentecost in Acts leading to the rapid growth of the early church, through the Reformation in the late Middle Ages, the Great Awakening in the modern era, and the worldwide missionary expansion in more recent times—all these were the result of the Spirit’s work. Therefore, when the church declines and fails to serve as salt and light, it is often because the Holy Spirit’s fire has cooled. Pastor David Jang emphasizes that the church must be continually renewed in the Holy Spirit. “Without the Holy Spirit, a church may repetitively engage in mechanical religious activities without manifesting any distinctiveness from the world.” But when a church is filled with the Spirit, it overflows with God’s life, capturing people’s hearts and compelling real change.

Trinitarian faith teaches that God the Father sent His only Son into the world, that God the Son, Jesus Christ, fulfilled the Father’s sending by obediently dying on the cross to complete salvation, and now God the Holy Spirit applies this salvation to each individual and expands it through the church. Though salvation will be consummated at Christ’s return, the Holy Spirit is with us every moment until that day, guiding and sanctifying us. Pastor David Jang teaches, “The Holy Spirit’s goal is to form disciples who resemble Jesus and to adorn the church as the Bride, ready for Christ’s return.” Thus, personal godliness and communal growth are two sides of the same coin. The Spirit not only sanctifies individuals but also uses relationships within the church community—where we confess our sins to one another and intercede for each other—to fortify holiness.

Scripture prophesies that in the new heaven and new earth, God’s people will praise Him forever (Revelation 21). Until that day, the Holy Spirit cares for the saints in every era. Pastor David Jang describes this as “the Holy Spirit defending us until the final judgment.” Because we are forgiven of sin through the blood of Jesus and our names are recorded in the Book of Life, the Holy Spirit continually assures our consciences of that truth. No matter how chaotic the world becomes—or how much division and conflict arise in the church—the true church of Christ will never vanish as long as the Holy Spirit remains. The Spirit grieves over wrongdoing, urges repentance, and provides ways to break through times of stagnation and crisis.

Life in the era of the Holy Spirit means daily participation in the Triune God’s saving work. We have become children of God under the love of the Father, by the grace of the Son, and in the fellowship of the Holy Spirit. Through the cross of Jesus Christ, we have received forgiveness and justification. Now, by the Holy Spirit, we walk the path of holiness. Though we are not perfect, every small step forward in reliance on the Holy Spirit diminishes our old self and reveals the image of Christ in us. Pastor David Jang summarizes this process as “the kingdom of God expanding in me, in the church, and in the world.” As believers become increasingly distinct from the world, the world, in turn, begins to open its doors to the gospel.

The promise of the Helper, the Holy Spirit, and the Trinitarian plan of salvation evident in John 14 represents the core of Christian faith. It has sustained the church from the time of the early Christians until now. Pastor David Jang declares, “While guarding this inheritance of faith, we should become a church that experiences ever more powerfully the present reality of the Holy Spirit.” For individuals, that means longing daily for the indwelling of the Spirit, communing with Him through Scripture and prayer, resisting sin, and growing in the knowledge of Christ. At the corporate level, the church should unite the varied spiritual gifts the Spirit grants to each member into a single body, complementing one another’s weaknesses and advancing a positive gospel witness in society.

At the heart of all these ministries stands “Jesus Christ, who revealed God’s love,” and “the Holy Spirit, who impresses that Word and love upon our hearts so it bears fruit.” And behind it all is the eternal plan and providence of the Father. In the economy of the Triune God, we are never forsaken nor lost. The Helper, the Holy Spirit, still leads us, empowers us, convicts us, and moves us to pray. Those who believe and cling to this will find no tribulation or persecution too great to overcome. Beyond death itself lies resurrection, for the victory Christ secured is ours as well. Those who enter that pathway of victory are renewed daily in the Spirit, bearing the abundant fruit of love, joy, and peace.

Pastor David Jang shows that the promise of the Holy Spirit in John 14 is realized throughout the New Testament—in Joel 2, Acts 2, Romans 8, Galatians 5, 1 Corinthians 12–14, and beyond—and that this promise constitutes the essential power of the New Testament church. And since that same Holy Spirit is still given to us today, we need only to receive it by faith. This demonstrates that the church is not a mere religious institution but a living community under the love and power of the Triune God, guided by the Holy Spirit.

We are invited in this age of the Spirit to experience the power of the Helper, the Holy Spirit, and to worship and commune more deeply with our Triune God. After Jesus ascended, we were not left as orphans. The Holy Spirit teaches us all truth and reminds us of the Father’s will, which we receive through the salvation of Jesus Christ. In this era of grace, the Holy Spirit is no longer poured out on just a few prophets, as in the Old Testament; anyone who calls on the name of the Lord receives the gift of the Spirit. In the Spirit, we share various gifts, testify of Jesus, and spread His love and truth in the world. This, Pastor David Jang asserts, is “the core of the gospel that the age of the Spirit has begun.” We worship the one God who is Father, Son, and Holy Spirit, and in Him we will dwell forever.

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La Era del Espíritu Santo – Pastor David Jang

I. El misterio de la Trinidad y la promesa del Consolador, el Espíritu Santo

El pastor David Jang, basándose en Juan 14:15-26, ha profundizado en la promesa del Consolador que aparece en el discurso de despedida de Jesucristo, subrayando la asombrosa gracia del plan de salvación del Dios Trino. En el pasaje, Jesús ofrece su discurso de despedida y declara: “Si me amáis, guardad mis mandamientos”. Inmediatamente añade: “Y yo rogaré al Padre, y os dará otro Consolador, para que esté con vosotros para siempre”. Esta es la promesa de que, después de la partida de Jesucristo, no dejaría a los discípulos como huérfanos, sino que enviaría al Espíritu Santo. En este punto, el pastor David Jang expone la obra salvadora de la Trinidad, enfatizando repetidamente la doctrina central del cristianismo: el Padre, el Hijo y el Espíritu Santo, tres personas de la misma esencia y un solo Dios verdadero.

Jesús dijo a sus discípulos que no se preocuparan. ¿En qué se basa esa afirmación? Primero, porque el Dios Padre, el Creador, vive. Segundo, porque está Jesús, quien es el camino, la verdad y la vida. Y tercero, porque el Señor enviaría al Consolador, el Espíritu Santo. Así, dentro de la Trinidad, la obra y el papel del Padre, del Hijo y del Espíritu Santo están unidos. Especialmente en Juan 14, al Espíritu Santo se le llama “el Espíritu de verdad”, presentado como el “Paráclito” (en griego, parakletos). El pastor David Jang afirma que este Espíritu de verdad permanece oculto para quienes están en el mundo, pero se revela a aquellos que aman a Jesús, obedecen Su palabra y creen en Él. La gente del mundo no recibe ni conoce al Espíritu Santo, pero los creyentes lo experimentan por medio de la obra salvadora de Jesucristo.

En el texto, Jesús dice claramente: “Porque mora con vosotros, y estará en vosotros”. El Espíritu Santo no está limitado por espacio ni por tiempo; aun después de la resurrección y ascensión del Señor, permanece con los creyentes de todo el mundo. El pastor David Jang proclama que esto marca el comienzo de la “gran era del Espíritu Santo”. El Espíritu, basándose en la obra redentora cumplida por Jesús, entra en el corazón de los creyentes para consolarlos, protegerlos, abrir sus ojos a la verdad y concederles poder y fuerza. El ser humano está atado a las cadenas del pecado, pero gracias a la expiación de Jesucristo y al Consolador, el Espíritu Santo, que llega a través de Él, alcanzamos la libertad y podemos caminar en una nueva vida.

La promesa del Señor de que “no os dejaré huérfanos” no sólo se aplicaba a los discípulos de entonces, sino también a todos nosotros hoy en día. Los discípulos experimentaron directamente la pasión, la muerte y la resurrección de Jesús, pero temían la idea de que Él se marchase físicamente. Sin embargo, Jesús no los “abandonó”; por el contrario, les dijo: “Volveré a vosotros”, confirmando así la nueva historia de la venida del Espíritu Santo después de la resurrección. El pastor David Jang destaca la fe absoluta de Jesús en esta escena. Aun frente al sufrimiento extremo de la cruz y de la muerte, el Señor afirmó: “Porque yo vivo, vosotros también viviréis”. Esto demuestra la certeza del Señor sobre la realidad de la resurrección. Puesto que la muerte es sólo temporal y el poder de la muerte no podía retener al Señor, se ve que Él ya se encontraba en posición de victoria.

El pastor David Jang insiste repetidamente en la importancia de la doctrina de la Trinidad. El Dios Trino no puede explicarse ni por el monarquianismo (monarquianismo) ni por el modalismo, sino únicamente por la doctrina de que el Padre, el Hijo y el Espíritu Santo son personas distintas, iguales en divinidad. Si Jesucristo y el Espíritu Santo fueran “criaturas subordinadas” del Padre, la redención lograda en la cruz no podría considerarse como una obra divina auténtica. Pero Jesucristo, siendo verdadero Dios (con la misma esencia que el Padre), vino a nosotros y realizó la salvación expiatoria, y el Espíritu Santo, igualmente verdadero Dios, participa en nuestro camino de salvación.

Algunos se preguntan por qué es necesario creer en la Trinidad. ¿No basta con creer en un solo Dios? Sin embargo, el cristianismo cree en la Trinidad porque, para conocer plenamente a Dios, debemos entender cómo el Padre se ha revelado a través del Hijo Jesús y cómo el Espíritu Santo hace que recordemos todas las palabras de Jesús y renueva nuestras vidas. El pastor David Jang enseña: “A través de Jesucristo hemos conocido quién es Dios”. El ser humano, por ser finito, no puede conocer al Dios infinito por sí mismo. Pero Dios se dio a conocer en la persona humana de Jesús, y en Su muerte y resurrección en la cruz, comprendimos cuán grande es el amor divino. Además, quien aplica hoy este camino de Jesús a cada uno de nosotros y nos hace entenderlo es el Espíritu Santo. Por tanto, el Dios Trino es un solo Dios que, a la vez, actúa con tres Personas en todo el proceso de nuestra salvación y santificación.

Por la gracia de Jesucristo, obtenemos la justificación (somos tenidos por justos). Y por la “comunión del Espíritu Santo”, avanzamos continuamente hacia la santidad. La bendición trinitaria menciona “la gracia del Señor Jesucristo, el amor de Dios y la comunión del Espíritu Santo” en ese orden, lo cual obedece a la misma lógica. A través de la gracia de Jesús llegamos al amor de Dios, y mediante la presencia del Espíritu Santo permanecemos siempre en ese amor. El pastor David Jang lo expresa así: “La salvación consumada en la cruz se aplica a cada persona por medio del Espíritu Santo, y este Espíritu Santo nos guía para que dicha salvación produzca frutos concretos en nuestras vidas”.

En la era del Antiguo Testamento, a través del gobierno, el pacto y la Ley del Padre, se revelaba el pecado y la limitación humana. Luego, en el Nuevo Testamento, vino el Hijo, Jesucristo, para realizar Su obra. Después de Su muerte, resurrección y ascensión, se abrió el camino de la redención, y comenzó la era del Espíritu Santo. En Hechos 2, el Espíritu Santo desciende en Pentecostés y se hace realidad la sorprendente declaración: “Y todo aquel que invocare el nombre del Señor, será salvo”. Ya no es como en el Antiguo Testamento, donde el Espíritu descendía solo sobre profetas concretos: ahora, cualquiera que cree en Jesucristo, sea siervo o sierva, anciano o joven, niño o adulto, recibe el Espíritu Santo. El pastor David Jang sostiene que esto manifiesta el amor de Dios que promete una salvación universal, y a la vez la verdadera alegría de andar con el “Espíritu de verdad” mediante la experiencia de Su poder.

En Juan 14:26, el Señor dice: “Pero el Consolador, el Espíritu Santo, a quien el Padre enviará en mi nombre, él os enseñará todas las cosas y os recordará todo lo que yo os he dicho”. Cuando dice “que el Padre lo enviará en mi nombre”, significa que el Espíritu Santo es enviado gracias a la obra de la muerte en la cruz, la resurrección y la ascensión de Jesús. No es que el Espíritu se reciba sin un precio, sino que llega en el marco de la salvación y la gracia abiertas por la muerte expiatoria de Jesús. El pastor David Jang lo resume como “sin la cruz, no hay Espíritu Santo”. Puesto que la sangre de Jesucristo resolvió el problema del pecado, el Espíritu Santo se establece sobre esa base, de modo que lo recibimos “en el nombre de Jesús”.

El Espíritu Santo ilumina la verdad en nuestra vida y nos recuerda todas las palabras de Jesús. Esto no se refiere a una simple memorización intelectual, sino a una transformación poderosa de nuestra vida por medio del recuerdo y la guía de Dios. Cuando caemos en pecado o en deseos humanos, el Espíritu Santo nos confronta desde nuestro interior, diciéndonos “vuelve al camino del Señor, esto es pecado”. Y en medio de ese proceso de arrepentimiento, nos protege y consuela, haciéndonos entender cada vez más la justicia de Jesucristo para que brote en nosotros alabanza y gratitud. El pastor David Jang lo llama “el camino para disfrutar la verdadera libertad”. El mundo confunde la libertad con el libertinaje y el hacer lo que uno quiera, pero la auténtica libertad llega cuando recibimos el perdón de pecados por la redención de Jesucristo y vivimos en el Espíritu Santo.

Muchos afirman que debemos leer Juan 14 durante la fiesta de Pentecostés, porque Jesús dice: “Aunque me vaya, no tenéis por qué afligiros; vendrá el Consolador, el Espíritu Santo, y estará con vosotros para siempre”. Para los creyentes, no hay mayor consuelo que este. En tiempos de Jesús, los discípulos contemplaron la resurrección con sus propios ojos, pero para quienes nacerían mucho después, resulta difícil conocer físicamente la presencia de Jesús. Sin embargo, con la llegada del Espíritu Santo, cualquiera que crea en Cristo, sin distinción de espacio o tiempo, puede experimentar la misma gracia. El Espíritu Santo es, tal como prometió Jesús, “otro Consolador”, y simboliza el “nuevo tiempo” que Dios ha inaugurado para nosotros.

La palabra griega “parakletos”, traducida como Consolador (o Paráclito), conlleva múltiples significados: “quien ayuda al lado”, “auxiliador”, “consolador”, “abogado”, “consejero”, “animador”. En inglés, se traduce a menudo como Comforter, Advocate o Counselor. El pastor David Jang explica que la palabra latina para Comfort implica la idea de “fortalecer juntos” (com + fortis, donde fortis significa fuerza y valor), subrayando que el Espíritu Santo no solo nos consuela, sino que también nos llena de poder y valentía espiritual. La audacia de los creyentes para testificar el evangelio en el mundo procede del poder del Espíritu. Cuando los discípulos, tras la resurrección de Jesús, se reunieron para orar en el Aposento Alto, el Espíritu Santo descendió sobre ellos y, desde entonces, comenzaron a predicar el evangelio con valentía, sin temer ni la muerte. Ese fue el poder fundamental que posibilitó la expansión del evangelio en medio de persecuciones.

El Espíritu Santo nos hace recordar todas las palabras de verdad de Jesús y nos instruye en ellas, guiándonos a seguir con fe el camino de Cristo. El pastor David Jang destaca que “la presencia interior del Espíritu Santo nos permite encontrar al Señor en todo momento y lugar, superando las barreras de espacio y tiempo”. Cuando nuestro cuerpo se convierte en el templo del Espíritu, la fe deja de ser un mero conocimiento o estructura institucional. Pedimos la guía del Espíritu en cada situación de la vida, rechazamos el pecado y nos esforzamos por permanecer en la verdad. Es un cambio de motivación interna: ya no obedecemos por obligación religiosa o imposición externa de la ley, sino que el Espíritu Santo nos transforma voluntariamente desde dentro.

Así, en el capítulo 14 de Juan se concentra el profundo misterio del Dios Trino. El Padre planeó la salvación, el Hijo la consumó, y el Espíritu Santo la aplica y hace dar fruto en cada creyente. Quien no comprende esta doctrina puede percibir la Iglesia como una simple organización religiosa humana, pero, al entender la obra de la Trinidad, se ve que la Iglesia es “la comunidad donde habita el Espíritu Santo”. Asimismo, cada uno de nosotros se convierte en “templo del Espíritu Santo”, lleno de la esperanza de experimentar la gloria celestial aun en la tierra.

El pastor David Jang enseña que “el Espíritu Santo edifica la Iglesia y, al mismo tiempo, cuida y transforma nuestras almas”. Cuando el Consolador desciende, podemos aferrarnos al pacto de Jesucristo y mantener la fe sin tambalearnos hasta el fin de los tiempos. Incluso si caemos o pecamos, el Espíritu Santo, que mora en nosotros, nos lleva de vuelta al camino del arrepentimiento y la santidad. Sobre todo, desde la perspectiva del evangelio, muchas de las heridas y conflictos de esta época pueden ser sanados y consolados por la obra del Espíritu. Él ablanda los corazones endurecidos por el odio, conduce a la reconciliación y al amor, y da libertad y gozo a quienes están abrumados por el peso del pecado.

El hecho de que, en lugar de la partida física de Jesús, haya venido el Consolador, el Espíritu Santo, que permanece eternamente con nosotros, no es un consuelo menor. Sin importar dónde vivamos o a qué generación pertenezcamos, cualquiera que confiese a Jesucristo como Señor y anhele Su palabra recibe, por igual, los dones del Espíritu. Esta es la característica de la comunidad de los hijos de Dios, y también la “universalidad de la Iglesia” que el pastor David Jang ha recalcado repetidamente. Y esa universalidad se hace realidad porque el Espíritu se derrama sobre toda carne. En la Iglesia, ni la posición, ni la edad, ni el género, ni la clase social pueden ser motivo de discriminación. El Espíritu otorga diferentes dones a cada uno, pero todos ellos forman un solo cuerpo que da testimonio de Cristo. Así, nos convertimos en una comunidad en la que los distintos miembros, dotados de variados dones, cooperan y se sirven unos a otros.

El Espíritu Santo es también el “Espíritu de verdad”, de modo que la mentira, la oscuridad, el odio y la violencia no pueden prevalecer. Mientras en el mundo abundan los conflictos por intereses, poder y deseos, en la comunidad del Espíritu buscamos el servicio mutuo, el perdón y el crecimiento. Este es el ideal que la Iglesia de Jesucristo debe perseguir. Aunque la Iglesia no sea perfecta, cuando depende del Espíritu y practica poco a poco la verdad y el amor, el mundo contempla la luz verdadera a través de ella. El pastor David Jang denomina este proceso “el camino de la expansión del Reino de Dios”. La Iglesia debe poseer santidad que la distinga del mundo, pero a la vez servir en el mundo y, con el poder del Espíritu, romper todas las barreras de lenguaje y cultura para difundir el evangelio.

De esta forma, el pastor David Jang ha insistido reiteradamente en la idea de que, según Juan 14, la promesa trinitaria de salvación y la promesa del Consolador han inaugurado la nueva era del Espíritu Santo. El Padre, el Hijo y el Espíritu Santo, siendo un solo Dios pero tres Personas, participan en la historia de la salvación. Aunque algunos intenten alterar la doctrina cristiana, la fe en la Trinidad, basada firmemente en la Escritura, no puede ser sacudida. Y quienes la viven y la conocen experimentan en su corazón el poder ardiente del Espíritu, para salir con valentía al mundo.

El camino para llegar a ser hijos de Dios es únicamente mediante la expiación de Jesucristo en la cruz; y quien recibe esta verdad y acoge al Señor, recibe también al Espíritu Santo, que nos ayuda a liberarnos del poder del pecado. El corazón arrepentido y renacido se reviste de un nuevo ropaje en el Espíritu y va pareciéndose cada vez más al carácter de Jesús. Esto se plasma en la Iglesia a través del amor y el servicio mutuos, y también se expresa fuera de ella, mostrando la fragancia de Cristo al mundo. Esta es la fuerza del evangelio, y Quien la hace posible es precisamente el Consolador, el Espíritu Santo. Después de Juan 14, la Iglesia enfrentó persecución y tropiezos, pero el Espíritu Santo jamás abandonó a los creyentes. Así, a través de la Edad Media, la época moderna y la actualidad, la Iglesia ha perdurado. Hoy día, la obra del Espíritu sigue estando vigente, y el pastor David Jang lo cree con convicción, exhortándonos a “alabar al Dios Trino”.

II. La vida en la era del Espíritu Santo y la consumación de la salvación

Sobre la base de la fe en la Trinidad, el pastor David Jang enseña cómo debe vivir el creyente en la era del Espíritu Santo. Recibir al Espíritu implica experimentar “en tiempo presente” la salvación que Jesús nos otorgó, disfrutar la libertad del perdón de los pecados y recibir el poder para llevar una vida santa. La salvación no se limita a un suceso pasado, sino que abarca presente y futuro, orientándose hacia su plenitud. En el momento de creer en Jesús, el creyente es llamado “justo”, pero al mismo tiempo inicia el proceso de santificación, abandonando sus viejos hábitos y pecados. Esa santificación no puede lograrse por mera voluntad o esfuerzo humano, sino que resulta indispensable la ayuda y guía del Espíritu Santo.

El pastor David Jang considera Romanos 8 como el “capítulo del Espíritu Santo” por excelencia. En Romanos 1-7, el apóstol Pablo describe cuán sumida en el pecado se halla la humanidad, cómo la cruz de Jesucristo expía el pecado, y cómo la fe en ello nos justifica. Y, al llegar al capítulo 8, desarrolla su reflexión sobre el Espíritu, proclamando la libertad que gozamos en Él. Pablo declara: “Ahora, pues, ninguna condenación hay para los que están en Cristo Jesús”, y añade: “La ley del Espíritu de vida en Cristo Jesús me ha librado de la ley del pecado y de la muerte”. De esta forma, en el Espíritu ya no somos seres condenados, sino hijos de Dios que nos acercamos a Él con confianza.

Cuando el Espíritu obra en nosotros, la salvación trasciende la mera declaración intelectual y se manifiesta en poder en nuestra vida cotidiana. Gálatas 5 describe el fruto del Espíritu (amor, gozo, paz, paciencia, benignidad, bondad, fidelidad, mansedumbre, dominio propio), reflejando este cambio concreto. Si decimos que somos salvos, pero no hay ningún cambio real en nuestra forma de vivir, eso implica que no hemos permitido la verdadera obra del Espíritu Santo en nosotros. El Espíritu prepara el terreno de nuestro corazón, expulsa la mentira, la codicia, la lujuria y el odio, y nos conduce a parecernos más a Jesús. Por ello, el pastor David Jang exhorta en cada culto, y especialmente en Pentecostés, a “desear la plenitud del Espíritu Santo”. Por muy buena que sea la enseñanza o la predicación, si la persona no anhela la plenitud del Espíritu, difícilmente se producirá esa transformación espiritual en la realidad.

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El pastor David Jang llama “la obra del Espíritu” a todo el libro de los Hechos. Aunque su título sea “Hechos de los Apóstoles”, en realidad, al leerlo, vemos cómo el Espíritu Santo guía a los apóstoles y expande el evangelio en cada ciudad y pueblo. Después de Pentecostés, cuando Pedro predicó con valentía, tres mil personas se arrepintieron y aceptaron a Cristo en un solo día. Posteriormente, el evangelio no se quedó en Jerusalén, sino que se extendió a Judea, Samaria y hasta los confines de la tierra, produciendo la transformación de todo el mundo ante el poder del evangelio. Aquella obra maravillosa no procedía de la capacidad de los discípulos; ellos eran débiles y huyeron asustados cuando arrestaron a Jesús. Pero, una vez que el Espíritu descendió sobre ellos, predicaron con denuedo sin temer ni a la muerte.

Así pues, el poder del Espíritu Santo transforma a las personas, edifica la Iglesia y sacude el mundo para la expansión del Reino de Dios. La Iglesia es la comunidad que participa en esta obra del Espíritu, y la vida cristiana es un caminar continuo con Él. Sin embargo, el sufrimiento y la persecución son normales en este proceso. Tras el capítulo 14, en los capítulos 15 y 16 de Juan, Jesús advierte que el mundo nos aborrecerá. Detrás de ese odio está el hecho de que el mundo ama más las tinieblas que la luz (Jn 3:19). Al ser expuestos, muchos se resisten a arrepentirse y prefieren ocultar su pecado, aferrándose a su propia justicia. Pero el creyente, con la ayuda del Espíritu, continúa limpiándose del pecado, guardando la palabra y siguiendo los pasos de Cristo.

La era del Espíritu no es un tiempo en que quedamos “huérfanos”, sino aquel en el que el Consolador nos conforta, defiende y enseña. El pastor David Jang aborda este tema desde varios ángulos: primero, el Espíritu Santo es nuestro “Consolador” (Comforter), que sana el corazón quebrantado. Segundo, es nuestro “Abogado” (Advocate), que nos defiende ante las acusaciones de Satanás por nuestros pecados y debilidades, basándose en la obra de Jesucristo. Tercero, es nuestro “Ayudador” (Helper), que nos imparte fuerza y sabiduría para vivir una vida nueva. Cuarto, es nuestro “Consejero” (Counselor), que nos orienta cuando estamos confundidos o faltos de conocimiento, recordándonos las palabras de Jesús. Y todo esto acontece porque el Espíritu mora “dentro de nosotros”.

Además, el pastor David Jang enfatiza que, después de la venida del Espíritu en Pentecostés, tanto hombres como mujeres, siervos como libres, reciben por igual al Espíritu. En el Antiguo Testamento, el Espíritu solo descendía sobre determinados profetas o reyes; pero ahora se ha cumplido la profecía de Joel (Jl 2:28-29), según la cual “derramaré mi Espíritu sobre toda carne”. En Hechos 2, Pedro aplica exactamente esta profecía al suceso de Pentecostés, cuando el Espíritu descendió poderosamente de una sola vez. Fue un acontecimiento que derribó barreras sociales y mostró la dirección que debía seguir la Iglesia. La Iglesia es una comunidad renovada que se une, sin distinción de raza, idioma, estatus o género. También hoy la Iglesia reúne a personas de diversos orígenes; sin embargo, adoran juntos y se sirven mutuamente porque el Espíritu les une en uno solo.

Cuando el Espíritu Santo viene, reparte diversos dones a cada uno. A algunos les da palabra de sabiduría, a otros palabra de ciencia, a otros fe, sanidad, profecía, discernimiento de espíritus, lenguas o interpretación de lenguas (1 Co 12). Pero lo fundamental es que “todos los dones proceden de un mismo Espíritu”. Y la finalidad de esos dones es edificar la Iglesia, servir a los demás y, en última instancia, dar gloria a Dios. El pastor David Jang advierte que no hay un don superior a otro, y que la Iglesia debe mantener en equilibrio la diversidad de dones. Hay congregaciones que afirman que quien no hable en lenguas no ha recibido salvación, algo que va más allá del equilibrio bíblico. Ya sea el don de lenguas o de profecía, todos provienen del Espíritu y “Él los reparte a cada uno como Él quiere”. Lo que debemos hacer es anhelar los dones sin caer en la soberbia ni en el desprecio a otros, y usarlos con amor para servirnos mutuamente.

El Espíritu no solo concede dones para edificar la Iglesia, sino que también sustenta la santidad personal. Cada vez que pecamos, es como si ensuciáramos nuestras vestiduras sagradas, por lo que necesitamos confesión y limpieza. Nuestro viejo pecado no desaparece fácilmente. El mismo Pablo, en Romanos 7, exclama: “No hago el bien que quiero, sino el mal que no quiero, eso hago”. Pero en Romanos 8 afirma: “Ninguna condenación hay para los que están en Cristo Jesús” y “La ley del Espíritu de vida en Cristo Jesús me ha librado de la ley del pecado y de la muerte”. Esto demuestra que en el Espíritu es posible la victoria. Incluso en medio de las cadenas de la adicción o de hábitos pecaminosos, si nos acercamos al Espíritu, el Señor nos da la fuerza para superarlos. El pastor David Jang denomina al Espíritu “el Espíritu de libertad y liberación interior”. Con nuestras solas fuerzas no podemos romper las cadenas del pecado, pero el Espíritu puede hacerlo y permitirnos vivir como nuevas criaturas.

Otra de las grandes obras del Espíritu es “impulsarnos continuamente a orar”. Pablo escribe: “No sabemos pedir como conviene, pero el Espíritu mismo intercede por nosotros con gemidos indecibles” (Ro 8:26-27). A muchos creyentes se les dificulta orar por un largo tiempo; se distraen o pierden la concentración al cabo de unos minutos. Sin embargo, si se recibe el don de lenguas, la mente consciente no interfiere, y el Espíritu mismo dirige la oración, facilitando períodos de oración prolongados. Las lenguas edifican a quien las practica, mientras que la profecía edifica a los demás (1 Co 14). No porque uno no hable en lenguas significa que no sea salvo, pero el pastor David Jang alienta a quien anhele cualquier don que el Espíritu quiera concederle, a pedirlo con sinceridad.

Así, el Espíritu Santo produce abundancia de frutos y dones en la Iglesia. Al repasar la historia eclesiástica, vemos que en todos los grandes despertares espirituales hubo un mover poderoso del Espíritu. Desde el Pentecostés del libro de los Hechos y el crecimiento explosivo de la Iglesia primitiva, pasando por la Reforma de la Iglesia en la Edad Media, hasta los avivamientos del período moderno y el auge de las misiones en la época contemporánea, el Espíritu siempre ha guiado estos movimientos. Por ello, cuando la Iglesia decae y deja de ser luz y sal en el mundo, se puede deducir que el fuego del Espíritu se ha apagado. El pastor David Jang enseña que la Iglesia necesita renovarse incesantemente en el Espíritu. “Sin el Espíritu, la Iglesia se vuelve una simple estructura religiosa, repitiendo rituales sin mostrar ninguna diferencia real frente al mundo”. Pero cuando está llena del Espíritu, la vida de Dios fluye, cautivando los corazones y provocando una transformación genuina.

La fe en la Trinidad consiste en creer que el Dios Padre envió a Su Hijo al mundo, que Jesucristo se sometió hasta la muerte para completar la salvación, y que ahora el Espíritu Santo aplica esa salvación a cada persona y la expande a través de la Iglesia. Si bien la salvación será consumada en la segunda venida de Jesús, hasta ese día el Espíritu Santo nos guía en cada paso y va modelándonos en santidad. El pastor David Jang afirma: “El propósito del Espíritu es formar discípulos que se parezcan a Jesús y, a la vez, preparar a la Iglesia como la novia de Cristo, lista para Su regreso”. Por ello, la piedad individual y el crecimiento de la comunidad son como las dos caras de una misma moneda: el Espíritu Santo santifica al individuo y, en el seno de la Iglesia, a través de la comunión, la mutua confesión de pecados y la intercesión, la santidad se fortalece aún más.

La Escritura anuncia que, en el nuevo cielo y la nueva tierra, el pueblo de Dios alabará a su Señor eternamente (Ap 21). Hasta ese día, el Espíritu vela por todos los santos de cada época. El pastor David Jang se refiere a esto al decir que “el Espíritu Santo nos defiende hasta el día del juicio final”. Gracias a la sangre de Jesucristo, nuestros nombres están inscritos en el libro de la vida, y el Espíritu Santo atestigua continuamente esta verdad en nuestra conciencia para que tengamos plena seguridad. Por caótico que sea el mundo, e incluso si la Iglesia atraviesa divisiones y conflictos, mientras el Espíritu no se aleje, la verdadera Iglesia de Cristo no desaparecerá. El Espíritu llora, llama al arrepentimiento y crea vías de cambio.

La vida en la era del Espíritu consiste en participar diariamente en la obra salvadora del Dios Trino. Hemos sido hechos hijos de Dios por el amor del Padre, la gracia del Hijo y la comunión del Espíritu. Mediante la cruz de Cristo hemos recibido la remisión de pecados y la justificación, y ahora caminamos hacia la santidad de la mano del Espíritu. Aunque no seamos perfectos, cada paso que damos bajo Su guía reduce nuestro viejo yo, revelando cada vez más la imagen de Jesús. El pastor David Jang sintetiza este proceso como “la expansión del Reino de Dios en mí, en la Iglesia y en el mundo”. Cuanto más diferente al mundo sea nuestro testimonio, mayor apertura hacia el evangelio surgiría en él.

La promesa del Consolador en Juan 14 y la doctrina de la salvación trinitaria constituyen la esencia de la fe cristiana, y han sustentado a la Iglesia desde sus inicios hasta hoy. El pastor David Jang exhorta: “Debemos conservar este legado de fe, y llegar a experimentar aún más profundamente la presencia del Espíritu en la Iglesia”. En lo individual, debemos anhelar la morada y plenitud del Espíritu Santo cada día, leer la Palabra y orar en comunión con Él, vencer el pecado y conocer más íntimamente a Jesús. A nivel de comunidad eclesial, los dones otorgados por el Espíritu a cada miembro han de actuar como un solo cuerpo, supliendo la debilidad de unos con la fortaleza de otros y extendiendo la influencia benéfica del evangelio en el mundo.

En esta tarea, el centro es siempre “Jesucristo, que mostró el amor de Dios, y el Espíritu que graba y hace florecer ese amor y las palabras del Señor en cada uno de nosotros”. Detrás de todo ello se halla el plan eterno del Padre. En la economía salvadora del Dios Trino, nunca estamos solos ni desorientados. El Consolador, el Espíritu Santo, sigue guiándonos, fortaleciéndonos, llamándonos al arrepentimiento y llevándonos a orar. Quien cree y descansa en esta verdad no teme ningún tipo de aflicción o persecución. Detrás de la muerte está la resurrección, y la victoria de Jesús se convierte en la nuestra. Quien ha entrado en este camino de victoria se renueva día tras día en el Espíritu, fructificando en amor, gozo y paz.

El pastor David Jang explica cómo la promesa del Espíritu en Juan 14 se ve desarrollada en Joel 2, Hechos 2, Romanos 8, Gálatas 5 y 1 Corintios 12–14, y afirma que esta obra del Espíritu es la fuerza esencial de la Iglesia del Nuevo Testamento. Y añade que el mismo Espíritu está disponible para nosotros hoy; basta con que lo recibamos por la fe. Con ello, comprendemos que la Iglesia no es una simple institución religiosa, sino la comunidad viva que habita en el amor y el poder de la Trinidad, bajo la guía del Espíritu.

En la era del Espíritu, hemos sido llamados a experimentar el poder del Consolador y a adorar y compartir una comunión más profunda con el Dios Trino. Desde la ascensión de Jesús, no hemos quedado huérfanos. El Espíritu Santo, el Consolador, nos enseña toda la verdad y nos hace recordar las palabras del Señor, para que podamos disfrutar los planes del Padre a través de la salvación que Jesús abrió para nosotros. En esta era de la gracia, no es cuestión de que solo unos pocos profetas reciban el Espíritu, sino que cualquiera que invoque el nombre del Señor lo recibe como regalo. Y en el Espíritu compartimos diversos dones, damos testimonio de Jesús y manifestamos Su amor y verdad al mundo. Este es el mensaje clave que el pastor David Jang ha proclamado sobre la inauguración de “la era del Espíritu Santo”. Adoremos al Padre, al Hijo y al Espíritu Santo, un solo Dios, en cuyo seno moraremos para siempre.

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